La Société internationale islamique de financement du Commerce (ITFC, sigle anglais) a mis à disposition du Sénégal une enveloppe de 1,5 milliard de dollars (810 milliards de FCFA) pour financer des projets de développement initiés par les Petites et moyennes entreprises (PME).
Cet accord-cadre a été signé, jeudi, par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur général de l’ITFC, Ingénieur Hani Salem Sonbol, dans le cadre des rencontres du Programme des Passerelles commerciales Arabo-africaines (AABT) qui se tiennent du 6 au 8 novembre 2019 à Dakar.
D’une durée de cinq ans, ce programme sera axé sur les énergies, les industries et l’agriculture. Le secteur énergétique occupera ainsi une place centrale dans le déroulement de ce programme « parce que sans son développement, tous les autres secteurs ne peuvent pas prospérer », a souligné le ministre de l’Economie.
Justifiant l’inclusion des secteurs agricoles et industriels dans ce programme, Amadou Hott a indiqué que ces derniers constituent une opportunité de créer plus d’emplois, mais également des sources de production de la valeur ajoutée à travers la transformation d’un nombre important de produits locaux.
Le programme pour les PME en Afrique de l’Ouest comporte par ailleurs un volet formation côté entreprise et un autre volet formation destiné aux institutions financières. Il devrait permettre aux deux entités de parler le même langage et fournir aux banques les outils nécessaires pour bien analyser les risques liés aux PME et surtout de ne pas les surestimer.
L’accès au financement étant un souci pour les PME, « nous espérons qu’avec cet accord il y aura plus de fluidité et de liquidité, mais également plus d’opportunités de crédit pour les PME », a encore dit M. Hott, saluant en même temps cet « accord qui vient à son heure vu la faiblesse des flux commerciaux entre les pays Arabes et l’Afrique subsaharienne ».
ARD/te/APA