Le taux d’exécution physique des programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en Côte d’Ivoire est passé de 43% en 2017 à 61% en 2018, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.
L’annonce a été faite par Pr N’galadjo Bamba, Représentant le ministre ivoirien de l’économie et des finances. Il s’exprimait dans un discours d’ouverture de l’édition 2019 des travaux de la revue annuelle des réformes politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA.
Cette revue consiste à faire le point sur l’état de mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets de l’UEMOA au plan national.
« Pour l’année 2018, 116 réformes ont été examinés. Les résultats enregistrés en Côte d’Ivoire donnent un taux moyen de mise en œuvre de 69% contre 65% en 2017, soit une hausse de 4 points», a indiqué le représentant du ministre Adama Coulibaly.
« S’agissant de la mise en œuvre des programmes et projets communautaires, le taux d’exécution physique est ressorti à 61% en 2018 contre 43% en 2017 et l’indice de performance est passé de 53% en 2017 à 58% en 2018», a-t-il ajouté.
L’édition 2019 de la revue annuelle portera sur un ensemble de 113 réformes contre 116 en 2018. Poursuivant, M. Bamba a appelé les acteurs nationaux « à redoubler d’efforts » dans la mise en œuvre de ces réformes communautaires « pour permettre à la Côte d’Ivoire d’être parmi les meilleurs à l’issue de l’édition 2019».
Auparavant Gustave Diasso, le Représentant de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire a dit sa gratitude aux autorités ivoiriennes, expliquant que cette revue est une « réelle opportunité» de faire le point global des performances de la Côte d’Ivoire dans l’application des réformes communautaires.
La revue annuelle des réformes et projets communautaires de l’UEMOA vise à identifier et à anticiper les facteurs pouvant constituer un goulot d’étranglement ou atténuer l’efficacité des réformes et projets communautaires.
Elle permet ainsi de donner une plus forte impulsion politique au processus d’intégration Régionale dans l’espace UEMOA.
LB/ls/APA