Au 30 juin 2023, la Banque africaine de développement (Bad) assure que son portefeuille actif en Afrique du Sud comprend 23 projets pour un financement total de sept milliards de dollars.
La Banque africaine de développement (Bad) va concentrer ses efforts sur le Document de stratégie pays (DSP) 2023-2028 pour l’Afrique du Sud. Après l’avoir approuvé mardi 24 octobre à Abidjan, la banque panafricaine indique dans un communiqué reçu à APA qu’elle va axer ses interventions sur deux axes prioritaires. Il s’agit notamment d’améliorer la gouvernance et de développer le secteur privé du pays le plus grand et le plus peuplé d’Afrique australe.
En effet, le DSP 2023-2028 vise à « soutenir le gouvernement sud-africain dans ses efforts pour relever ses défis structurels », promouvoir son industrialisation et imprimer une trajectoire de croissance plus inclusive et accélérée en vue de réduire durablement la pauvreté. Son programme opérationnel indicatif s’élève à 1,54 milliard de dollars américains comprenant six opérations souveraines pour 887 millions de dollars et sept opérations non souveraines évaluées à 654 millions de dollars, explique la Bad qui envisage notamment de réduire « le déficit budgétaire de 4,2 % du produit intérieur brut en 2022-2023 à 3 % en 2027-2028 ».
Ayant déjà financé 23 projets pour un montant de sept milliards de dollars dans le pays, l’institution bancaire compte encore y agir pour que la production d’énergie par le secteur privé soit portée de 100 Mégawatts en 2023 à plus d’un Gigawatt en 2028 alors que 700 nouvelles petites et moyennes entreprises (PME) supplémentaires devraient accéder au financement, dont au moins 210 PME détenues par des femmes et 70 par des jeunes, d’ici à 2028.
C’est dans le deuxième axe prioritaire relatif au développement du secteur privé que la banque compte œuvrer pour la création des « conditions propices » à la réalisation des projets d’infrastructure de qualité. Ses actions devraient aider également à « relever la productivité et à renforcer la concurrence afin de promouvoir une croissance tirée par le secteur privé et la création d’emplois grâce à des projets transformateurs ».
Elle explique ainsi que ses interventions seront dirigées vers les secteurs de l’énergie, du transport, de l’eau et l’assainissement, dans la mesure où l’amélioration de ces infrastructures contribuera à réduire le coût de l’activité économique, à accroître la productivité et permettre surtout aux femmes d’accéder aux services de base et aux opportunités économiques.
ODL/te/APA