La Côte d’Ivoire qui est passée de la 122è à la 110è place au classement Doing Business 2020 de la Banque mondiale (Classement des économies les plus performantes en matière de facilitation des affaires), soit une progression de 12 rangs, ambitionne «dans les années à venir» de figurer parmi les 100 meilleures économies du monde.
Cette ambition a été affichée, vendredi à Songon (banlieue ouest d’Abidjan) par le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis interrogé par APA.
« Dans toute action, on n’est jamais satisfait. Mais on est très content d’avoir gagné 67 places depuis le début du processus du Doing Business. Nous avons bon espoir que dans les années à venir, on va arriver à atteindre l’objectif de figurer parmi au moins les cent meilleures économies de ce monde », a dit M. Essis à APA au terme d’une rencontre avec des jeunes venus de l’ensemble du pays.
Le ministre auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, a mis en place une plateforme en ligne d’échanges et de discussions avec des jeunes porteurs de projets dénommée « Talk’Essis». Quelque 150 personnes forment désormais la communauté « Talk’s Essis».
A l’issue de la rencontre avec ces jeunes porteurs de projets, M. Essis a révélé qu’il s’est engagé auprès de ceux-ci pour leur dire que « le président de la République nous a mis en mission pour aider les jeunes à entreprendre de sorte que demain ils soient des acteurs majeurs de cette économie en pleine puissance ».
« Le dispositif existe, nous allons l’améliorer pour l’adapter à leurs besoins. Nous avons un rendez-vous avec eux (les jeunes) le 18 novembre… L’entrepreneuriat ce n’est pas les opportunités d’affaires, c’est un parcours, c’est un processus. On l’entame et le plus important, c’est de l’encadrer pour être sûr qu’on arrive à bon port», a-t-il expliqué.
Rappelant le choix de la Côte d’Ivoire pour le libéralisme économique qui prône l’incitation à l’entrepreneuriat, M. Essis a conclu en soulignant que les « opportunités d’investissement existent à foison» dans le pays.
LB/ls/APA