Le préfet béninois Modeste Toboula, limogé de ses fonctions mercredi par le Conseil des ministres, pour bradage du domaine national, a finalement été écroué à la prison civile de Missérété, dans le département du Plateau (sud-est du Bénin).
La mesure a été prise mercredi soir par le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) Gilbert Togbonou, après audition de Modeste Toboula et de huit autres personnes présentées comme ses complices. Ainsi, leur procès aura lieu le 8 avril prochain.
Avant son emprisonnement, l’ex préfet avait été interpellé par la Brigade économique et financière (BEF), puis placé sous mandat de dépôt.
S’expliquant sur son limogeage, le Conseil des ministres reproche au préfet d’avoir « levé les mesures d’interdiction des travaux de lotissement d’un quartier de Cotonou (Fiyégnon 1) et permis l’attribution, par le géomètre, de plusieurs parcelles à diverses personnes, dont lui-même qui a bénéficié de trois parcelles, d’une superficie totale de 533 m2, enregistrées au nom d’un proche parent ».
UB/cat/APA