Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika a annoncé, mardi après-midi, sa démission, a appris APA de source médiatique.
« Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a notifié officiellement au président du Conseil constitutionnel, sa décision de mettre fin à son mandat en qualité de président de la République, a-t-on appris mardi auprès de la présidence de la République », écrit l’agence officielle APS.
Lundi dernier, il a annoncé qu’il démissionnera avant le 28 avril 2019, date de l’expiration de son mandat. Mais ce mardi, l’armée a considéré cette annonce comme « nulle et non avenue ».
Depuis le 22 février 2019, de très nombreuses manifestations, en Algérie et à l’étranger, sont organisées pour réclamer le renoncement au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999.
Dimanche dans la soirée, le Président Abdelaziz Bouteflika a nommé un nouveau gouvernement qui sera conduit par Noureddine Bedoui, désigné premier ministre le 11 mars, et composé de 27 ministres, dont huit de l’ancienne équipe.
Selon cette liste, le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, qui a récemment proposé la mise en œuvre de mécanismes constitutionnels pour écarter le président Bouteflika du pouvoir, reste vice-ministre de la Défense et reste en deuxième position dans l’ordre protocolaire, derrière le premier ministre.
Le portefeuille de la Défense reste détenu par le président Abdelaziz Bouteflika, constitutionnellement chef suprême des armées. Ramtane Lamamra, nommé vice-Premier ministre au côté de Noureddine Bedoui et chef de la diplomatie le 11 mars, ne figure pas dans la liste. C’est Sabri Boukadoum, jusqu’ici ambassadeur d’Algérie à l’Onu, qui hérite des Affaires étrangères.
CP/te/cd/APA