L’accompagnement des jeunes porteurs de projets, la pénurie des produits de première nécessité et l’environnement des affaires au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque l’accompagnement des jeunes porteurs de projets, écrit que la commande publique peut constituer un « excellent levier » pour accompagner ces jeunes, voire le “meilleur moyen” de “pérenniser” un programme public tel que Forsa et de faire en sorte que les futurs bénéficiaires des aides et prêts soient solvables, puissent grandir et créer des emplois et de la valeur.
Car au-delà des “sûretés réelles” telles que pratiquées aujourd’hui par le secteur financier, la meilleure garantie des prêts qui seront accordés à ces milliers de jeunes est de les accompagner en post-création et, pourquoi pas, de leur consacrer à titre exclusif des parts de marchés quand cela est possible, note le quotidien.
Cet accompagnement en termes de commandes est parfaitement envisageable de la part d’abord de l’administration elle- même, mais aussi de petites et moyennes communes éloignées des grands axes qui peuvent s’appuyer sur les jeunes locaux dans leurs projets, estime-t-il, appelant les opérateurs du secteur privé, et surtout les grandes entreprises, à constituer un donneur d’ordre de premier rang pour ces jeunes.
+L’Opinion+, qui aborde la pénurie des produits de première nécessité, souligne qu’au Maroc, la période que nous vivons rappelle les premiers jours de la pandémie du Covid, avant la mise en place d’un confinement généralisé, rappelant qu’à l’époque, les images inquiétantes de supermarchés aux rayons vides car mis à sac par des populations apeurées par le spectre des pénuries, affluaient de toutes parts, Amérique et Royaume-Uni y compris.
Finalement, “ces scènes aussi pénibles qu’anxiogènes” ne se reproduiront pas chez nous car, en dépit du ralentissement des circuits mondiaux d’approvisionnement, le Royaume parviendra à s’en sortir grâce notamment à son autosuffisance dans un grand nombre de produits agro-alimentaires et aux stocks stratégiques constitués avant ce mois de forte consommation qu’est le Ramadan, sans oublier la réactivité des autorités en matière d’acquisition de médicaments et d’équipements anti-Covid, constate la publication.
Aujourd’hui, gageons que le Maroc, en tant que pays qui s’est toujours considéré “insulaire” de par sa situation géographique et son voisinage régional qui lui imposent une vigilance “constante” en matière d’approvisionnement, parviendra encore une fois à relever le défi de la résilience, estime-t-il.
+L’Economiste+, qui s’intéresse à l’environnement des affaires au Maroc, écrit qu’en ce moment, le Maroc est sur de nombreux radars, expliquant qu’après les investisseurs américains à Dakhla, une importante délégation marocaine de chefs d’entreprises est actuellement à Tel-Aviv, alors que depuis hier, se tient l’Aerospace Meetings Casablanca, après deux ans d’absence, réunissant près de 650 participants et 250 entreprises d’une vingtaine de pays.
Dans un environnement géopolitique “plus que tendu”, tous ces rendez-vous traduisent une “marque de confiance renouvelée” pour le Royaume et constituent des “opportunités supplémentaires” pour créer des liens et développer le networking, relève le journal.
La capacité de les attirer est un “enjeu crucial” dans la compétition que se livrent les pays au niveau international, fait-il remarquer, soulignant que le Maroc a tout le potentiel nécessaire pour “se construire une véritable base d’investissements” sur son territoire.
HA/APA