Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des accusations visant Ousmane Sonko, président du parti Pastef et candidat à la présidentielle de 2019, et de « l’appui budgétaire » de la Banque mondiale à l’Etat.
« Stratégie de l’offensive à la défensive : Sonko com’ une proie », ironise en Une Le Quotidien, analysant la nouvelle posture de l’opposant en vogue au plan communicationnel après les récentes accusations portées contre lui.
Parmi celles-ci, L’Observateur trouve des « connections dangereuses » avec Tullow Oil qui mettent « Sonko en mauvaise posture ». Selon le journal, des « documents confidentiels » ont perdu le leader de Pastef et cette société « reconnait l’assistance de 195.000 dollars à Ousmane Sonko ».
Concernant la polémique sur le titre foncier de 250 ha soulevé par Sonko, « la société civile s’empare des 94 milliards », titre VoxPopuli. Le quotidien renseigne en effet que le Forum civil et le COS/M23 « interpellent le procureur de la République » pour une autosaisine.
Pour la présidentielle de février 2019, SudQuotidien attend « la guerre des réseaux » sociaux entre les différents candidats… « si elle n’a déjà commencé et n’attend de monter en puissance au gré du scrutin ».
De son côté, WalfQuotidien rapporte que le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (Pose), « Mame Adama Guèye, met les 7 +sages+ (du Conseil constitutionnel) face à leurs responsabilités », craignant en effet un « traitement de faveur pour Macky » Sall et une « violation de la loi ».
Mais « Macky fait son casting », indique L’AS, qui rapporte qu’une réunion marathon s’est tenue entre le président de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et ses alliés de la mouvance présidentielle.
En économie, Le Témoin revient sur la « +perfusion+ record de la Banque mondiale » à l’Etat sénégalais, avec « 104 milliards (FCFA) d’appui budgétaire ».
Ce financement de la BM est destiné aux « réformes des secteurs énergie et TIC », renseigne le quotidien national Le Soleil, reprenant en même temps l’économiste Elhadji Ibrahima Sall qui disserte sur « la nécessité de réformer l’Etat ».
En sport, Khalilou Fadiga, ancien international sénégalais et actuel membre du Comité électoral de la CAF, soutient que « le prix de Renard (entraineur du Maroc ne souffre d’aucune contestation » là où beaucoup de Sénégalais ont noté que le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, l’aurait mieux mérité vu son parcours en 2018.
ODL/cat/APA