Les journaux béninois, parus ce mercredi, traitent entre autres de la garde à vue de Modeste Toboula, le Préfet du Littoral impliqué dans une affaire domaniale et des récriminations de l’opposition par rapport au processus électoral en cours.
Le Matinal informe que « Modeste Toboula (est placé en) garde à vue à la Brigade économique et financière ». D’après ce quotidien, le Préfet du Littoral qui a été auditionné hier mardi, est poursuivi pour « bradage de domaines publics ».
En effet, Fraternité citant des sources concordantes, indique que le Préfet du Littoral est poursuivi pour « abus d’autorité et faux en écriture publique dans une affaire domaniale ». Ce journal ajoute qu’il a fait des déclarations contradictoires avec celles du géomètre ayant en charge le morcellement d’un domaine. C’est la raison pour laquelle, Modeste Toboula sera présenté au Procureur vendredi prochain.
A en croire Le Confrère de la Matinée, c’est « une descente aux enfers de l’homme fort du Littoral ». Dans le cadre des législatives, La Nation révèle que pour le « recrutement des agents électoraux par le compte de la Cena (Commission électorale nationale autonome), plus de 123 000 candidatures ont été enregistrées pour seulement 45 000 postes ».
Selon le président de la Cena dont les propos sont rapportés par La Presse du Jour, cette forte demande « traduit l’engouement des Béninois pour la chose électorale ». Pour sa part, Fraternité souligne que la Cena va procéder demain jeudi au lancement officiel de la phase d’enregistrement et de réception des déclarations de candidatures.
Le Confrère de la Matinée se fait l’écho de l’union de « Yayi (Boni), Ajavon (Sébastien), Soglo (Nicéphore) et Azannaï (Candide) pour sauver la démocratie béninoise ». Ce journal indique que ces quatre leaders politiques demandent une relecture du Code électoral.
De l’avis de La Nation, cette requête d’une frange de l’opposition recèle un « piège ». D’après le quotidien national, l’article 242 du Code électoral qui fait l’objet de nombreuses interprétations, est une patate chaude.
Pour sa part, L’Opinion Aujourd’hui estime que « l’opposition s’embrouille toute seule ».
UB/id/cat/APA