Deux équipes de travail, en provenance du tribunal militaire de Yaoundé, la capitale, s’activent depuis vendredi en fin d’après-midi à la prison principale de Kondengui, aux formalités de libération de plusieurs membres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc, opposition), a appris APA de sources sûres.
Conduites par le juge d’instruction et le commissaire du gouvernement près ledit tribunal, ces équipes vont procéder à la notification des ordonnances de règlement des personnes détenues dans le cadre des manifestations non autorisées du 26 janvier dernier dans plusieurs villes du pays.
Même si le nombre de personnes concernées par cette mesure d’arrêt des poursuites et libération immédiate n’a pas été précisé, l’on se souvient qu’au moins 160 militants et sympathisants du Mrc, y compris le leader de la formation, Maurice Kamto, sont derrière les barreaux pour, entre autres, «rébellion» et «incitation à l’insurrection».
En mars 2019, 29 d’entre elles avaient été condamnées à 12 mois d’emprisonnement pour «attroupement» et «manifestation illégale», alors que 11 autres étaient déclarées non coupables.
Arrivé en deuxième position à l’issue de l’élection présidentielle d’octobre 2018 derrière le président Paul Biya, M. Kamto avait lancé une série de manifestations pacifiques à travers le Cameroun pour dénoncer «le hold-up» du pouvoir audit scrutin.
FCEB/te/APA