La frontière entre les villes rwandaises de Gisenyi et congolaises de Goma a été fermée jeudi, pour cause d’Ebola, sur décision des autorités de Kigali avant d’être rouverte le même jour dans l’après-midi, selon les médias.
L’épidémie d’Ebola dont la dixième éruption sévit depuis une année en RDC était jusque-là contenue dans la province de l’Ituri ainsi que dans les villes de Beni et Butembo, au Nord-Kivu, avant de déborder depuis quelques jours ces entités, comme le prouvent les quatre cas confirmés d’Ebola enregistrés à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, frontalière de la ville Gisenyi.
Dans la matinée, les autorités rwandaises ont décidé de ne plus laisser traverser les personnes à la barrière entre Goma-Gisenyi en raison de la maladie à virus Ebola dont des cas ont été recensés à Goma.
Les citoyens rwandais ne pouvaient pas sortir pour aller à Goma, tandis que les Congolais, eux, pouvaient sortir de Gisenyi sans pouvoir y retourner.
Cette décision qui été levée dans l’après-midi a porté un lourd préjudice au trafic frontalier très intense entre les deux villes mais également à plusieurs Congolais et expatriés qui vivent à Gisenyi mais travaillent à Goma.
En même temps, on annonce que le responsable de la nouvelle équipe de la riposte contre Ebola, l’épidémiologue congolais mondialement connu, Dr Jean-Jacques Muyembe Tamfum, présentera le vendredi 02 août à partir de Goma, un « plan stratégique » contre cette pandémie.
Selon les données de la riposte, le cumul des cas d’Ebola depuis une année est de 2.701, dont 2.607 confirmés et 94 probables avec un total de 1.813 décès (1.719 confirmés et 94 probables) et 776 personnes guéries.
MO/cd/APA