Le paysage politique national, les retombées de la libération des hydrocarbures et la rentrée scolaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le paysage politique national. En ce début de mois de septembre, et en plus de la rentrée scolaire, les regards sont braqués aussi et surtout sur la rentrée politique et celle des affaires, relève le journal, faisant savoir que l’élaboration de la loi de Finances sera probablement perturbée par une rentrée politique plutôt mouvementée, à cause d’un remaniement que tout le monde attend.
Or pour l’heure, rien de concret n’est encore apparu à l’horizon concernant les contours de ce remaniement. Il est donc fort à parier que les traditionnelles réunions de travail et tractations entre le secteur privé, notamment entreprises mais également les professions libérales, et les différents ministères selon les secteurs concernés ne pourront pas démarrer avant plusieurs semaines, déplore-t-il.
+L’Opinion+ aborde la libéralisation du secteur des hydrocarbures. Le constat est désormais sans appel. En plus d’être un total échec, la libéralisation du marché des hydrocarbures au Maroc profite plus aux sociétés pétrolières qu’aux citoyens, regrette le quotidien.
Depuis le début de cette libéralisation en décembre 2015, ces sociétés réalisent, en effet, des chiffres d’affaires qualifiés d’exorbitants aux dépens des consommateurs qui paient toujours et de plus en plus cher les hydrocarbures, indépendamment de régulières baisses des prix de l’or noir sur le marché international, relève-t-il.
Véritable aubaine pour ces sociétés, la libéralisation du marché des hydrocarbures a signé, chiffres à l’appui, les débuts d’un cycle d’années grasses marquées par des gains vertigineux et inversement proportionnels à l’effritement du pouvoir d’achat des consommateurs marocains, ajoute-t-il.
+Assabah+ s’intéresse à la rentrée scolaire/ Les élèves reprendront le chemin de l’école ce jeudi 5 septembre. Pour assurer la réussite de cette rentrée scolaire 2019-2020 et améliorer la qualité de l’école publique, des mesures exceptionnelles ont été prises par le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En fait, cette rentrée scolaire, rapporte le quotidien, intervient après l’approbation par le Parlement de la loi-cadre sur l’éducation, dont l’article 31 prévoit l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères, notamment en langue française. En fait, il s’agit, cette année, de la mise en œuvre progressive de cette loi-cadre sur l’enseignement et le changement de certains manuels scolaires. L’objectif, résume le quotidien, est de permettre à l’apprenant bachelier de communiquer parfaitement en langue arabe, tout en se familiarisant avec la langue amazighe et en acquérant de bonnes bases dans deux langues étrangères.
D’ailleurs, fait savoir le quotidien, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a adressé une circulaire aux académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) et aux directions provinciales de l’Education nationale afin de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en application progressive de la nouvelle loi.
HA/APA