Les quotidiens burkinabè parvenus, lundi à APA, abordent l’actualité nationale marquée par la grogne à propos de l’IUTS, sans oublier la politique, notamment la présidentielle de novembre 2020.
Le quotidiens privé Le Pays revient sur la situation au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), informant que les candidatures à la candidature pour la présidentielle de 2020 sont ouverte et que «la caution est fixée à 2 millions de F CFA».
A propos de la prochaine présidentielle, le même journal affiche: «Révision du fichier électoral: La CODEL (Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections, Ndlr) relève des irrégularités».
De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre: «Enrôlement aux élections de 2020: La CODEL appelle à ne pas rater le train».
Le même journal consacre sa Une à la grogne relative à l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des agents du public.
Ainsi, L’Observateur Paalga arbore: «Guerre de l’IUTS: Les 12 salves des financiers», ajoutant que «les magistrats demandent au gouvernement de se ressaisir».
Aujourd’hui au Faso (privé), renseigne que face à la situation, la Coalition des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) réagit à travers «une riposte en 12 points».
Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, à travers son éditorial intitulé «Debout dans la tempête», informe que c’est de l’intérieur du pays que le ton a été donné, samedi dernier à Fada N’Gourma.
Selon l’éditorialiste, le collectif Confédération générale du travail (CGTB) section de l’Est a organisé, dans cette ville, une marche pour demander au gouvernement «l’arrêt immédiat des prélèvements de l’IUTS sur les indemnités et les primes des travailleurs et le remboursement dans des meilleurs délais, des coupures déjà opérées».
ALK/te/APA