Le cinéma africain s’est encore une fois distingué lors du Festival International Cinéma et Migrations d’Agadir, au sud du Maroc, avec une sélection de films qui témoignent de la richesse et de la diversité du continent.
La floraison du cinéma africain, portée par des récits authentiques et une créativité débordante, attire un public international de plus en plus large, célébrant les enjeux et les réalités de l’Afrique.
La 20e édition du Festival International Cinéma et Migrations d’Agadir, qui a débuté lundi soir et se poursuit jusqu’au 16 novembre, rassemble des réalisateurs et producteurs venus des quatre coins du monde.
Cet événement met en avant la diversité des productions cinématographiques africaines, tout en soulignant l’importance du dialogue interculturel dans un monde globalisé.
Avec une programmation variée, le festival tente d’offrir une plateforme unique pour promouvoir les talents africains.
Cette illustration se réalise par la participation de différents longs-métrages à la racine africaine à l’instar d’« Augure » du réalisateur congolais Baloji Tshiani, qui se mesure aux productions franco-algériennes « Rentrons » et « Boussa », signées respectivement par Nasser Bessalah et Azedine Kasri.
Les récits poignants de la migration occupent également une place centrale cette année.
Le film « Souleyman », réalisé par Mehdi et Yanis Hamnane, raconte l’histoire émouvante d’un migrant sénégalais en attente de régularisation, pris dans un réseau d’exploitation à Paris
Dans la même lignée, la projection spéciale du festival compte la participation du film « Green Card », de Hicham Regragui, qui aborde la question migratoire sous l’angle d’une comédie dramatique, où deux amis inséparables participent à la loterie d’immigration aux États-Unis.
En parallèle des projections, des débats seront organisés tout au long des journées du festival pour explorer les défis du cinéma africain et ses perspectives de croissance. Des thématiques telles que la production, la distribution et la formation seront abordées, renforçant ainsi l’ancrage panafricain du festival.
Depuis sa création, le festival International Cinéma et Migrations d’Agadir s’inscrit dans la continuité des initiatives marocaines visant à renforcer les liens culturels et industriels avec le continent africain.
SL/te/Sf/APA