Sur 4 000 hectares l’extension de la zone franche industrielle du Maroc dispose également d’infrastructures modernes, avec des réseaux de transport bien développés, notamment des connexions routières, ferroviaires et portuaires.
Le gouvernement marocain alloue 4 000 hectares supplémentaires de terres pour étendre les zones industrielles à travers le pays, a déclaré lundi le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, devant la Chambre des représentants.
Mezzour a noté que la superficie totale des terres du pays désignées comme zones industrielles s’élève actuellement à 13 000 hectares, augmentée de 2 400 hectares au cours des trois dernières années grâce à 30 projets soutenus par le gouvernement.
Pour la première fois, le Maroc prévoit de créer au moins une zone industrielle dans chaque province. Mezzour a mis en avant les projets en cours, dont deux à Boulemane et une joint-venture entre les villes d’El Hajeb et d’Ifrane, visant à achever le réseau provincial d’ici la fin du mandat gouvernemental actuel qui s’achève en 2026.
Dans une démarche majeure récente, le gouvernement a signé la semaine dernière un accord pour ajouter 800 hectares à des projets industriels dans la région de Marrakech-Safi, notamment à Benguerir.
L’approche du ministère implique des partenariats avec les conseils régionaux pour assurer une répartition équitable des zones industrielles et pour aligner chacune d’elles sur les industries locales appropriées.
Mezzour a également noté l’augmentation des investissements dans les provinces notamment Tanger-Tétouan-Al Hoceïma pour équilibrer le développement des infrastructures et améliorer la compétitivité régionale.
Ces efforts, a-t-il expliqué, sont essentiels pour attirer les investissements et favoriser la croissance économique dans diverses régions.
En outre, en mars 2024, le ministre marocain avait annoncé que le Royaume va créer une nouvelle zone industrielle de 283 hectares dédiée à la production de batteries pour voitures électriques. La zone, qui devrait générer 4 000 emplois, a déjà attiré trois investissements initiaux totalisant environ 2,3 milliards de dollars, selon Ryad Mezzour.
Cette zone située à 100 kilomètres au sud de Casablanca à proximité du complexe industriel du groupe Office chérifien des phosphates (OCP), la Zone d’accélérateur industriel de Jorf devrait accueillir la production de batteries de véhicules électriques et de tous leurs composants, y compris les démarreurs cathodiques et le recyclage de la « masse noire ».
RT/Sf/ac/APA