Le ministère des Transports terrestres et aériens s’est exprimé, ce mardi, sur l’accident tragique qui s’est produit lundi 9 septembre dans le département de Bambey, faisant état de 16 morts de et de 36 blessés dont 24 dans un état grave.
Au Sénégal, un accident routier a fait, lundi 9 septembre, une vingtaine de morts. Selon un communiqué du ministère des Transports terrestres et aériens parvenu à APA, une collision violente entre un camion transportant des granulats et un bus de transport en commun est à l’origine du drame qui s’est produit à hauteur du village de Ndiama Fall, dans la région de Diourbel (centre).
Les premières constatations révèlent que le bus, « qui transportait simultanément des passagers et des bonbonnes de gaz tout en roulant à vive allure, a effectué un dépassement dangereux ». Le choc avec le camion a provoqué un incendie dans le bus, entraînant un lourd bilan humain malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers : « 52 victimes, dont 16 personnes décédées, et 36 blessées, parmi lesquelles 24 sont dans un état grave »
Face à cette tragédie, le ministre a immédiatement mobilisé une équipe composée de hauts responsables pour apporter leur soutien aux victimes. « Grâce à la mobilisation des spécialistes et à la qualité des infrastructures, notamment à Thiès, la situation des blessés est relativement stable », précise le communiqué.
Le ministre, au nom du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier Ministre, Ousmane Sonko, « tient à exprimer ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes » et « adresse également ses vœux de prompt rétablissement aux blessés ».
Cet accident tragique met en évidence une fois de plus les dangers de la route. Le ministère des Transports rappelle que « l’imprudence, la négligence, l’excès de vitesse et le non-respect des règles élémentaires du Code de la route sont des causes récurrentes d’accidents mortels ». Le document indique qu’une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités et appliquer les sanctions nécessaires.
En attendant l’organisation des états généraux des transports au Sénégal prévue à la fin du mois, le ministère annonce travailler en collaboration avec d’autres ministères pour « intensifier les contrôles routiers et accélérer les projets de vidéo-verbalisation ainsi que la modernisation des centres de contrôle technique ».
AC/te/APA