L’Afrique du Sud fait face à une irruption de cas de Mpox (variole du singe ou variole simienne). De 22 patients en juillet, ils sont à 24, avec deux nouveaux cas confirmés en laboratoire dans les provinces de Gauteng et de KwaZulu-Natal, a confirmé dimanche le ministère de la Santé.
Le porte-parole du ministère, Foster Mohale, a déclaré que la province de Gauteng comptait le plus grand nombre de cas (12) de variole simienne (Mpox), suivie de la province de KwaZulu-Natal (11) et de la province du Cap-Occidental(1).
« Le 23ème cas est un homme de 36 ans originaire du KwaZulu-Natal qui a été admis dans un établissement de santé publique à Durban fin juillet après avoir développé une éruption cutanée de type Mpox, accompagnée de fatigue, de douleurs musculaires et de fièvre. Le patient n’a aucun antécédent de voyage à l’étranger », a déclaré M. Mohale.
L’autre cas est celui d’un homme originaire de Gauteng qui s’est présenté vendredi dans un établissement de santé privé de Johannesburg avec des « lésions typiques de la variole ».
Il a confirmé avoir voyagé au Pérou, en Amérique du Sud, mais on ne sait pas si l’exposition a eu lieu au Pérou ou en Afrique du Sud.
Le nombre de décès liés aux cas de Mpox reste à trois, comme au cours du mois dernier.
Le dernier cas signalé remonte à début juillet et 19 des 22 patients initialement recensés se sont complètement rétablis, selon M. Mohale.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la variole simienne est une maladie provoquée par l’orthopoxvirus simien. Il s’agit d’une infection virale qui peut se propager entre les personnes et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte de variole simienne. Dimanche, le Directeur de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué envisager de convoquer un comité d’experts pour déterminer s’il fallait qualifier d’urgence internationale l’épidémie de mpox.
JN/fss/ac/Sf/APA