Les agents de la police routière éthiopienne ont repris les tests d’alcoolémie pour détecter les conducteurs en état d’ébriété dans la capitale, Addis-Abeba.
Ces tests ont été interrompus en raison de l’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2020.
Les agents de la police de la circulation ont utilisé les méthodes habituelles, demandant aux conducteurs soupçonnés d’être ivres de se tenir sur une jambe ou de marcher sur une ligne tracée sur l’asphalte.
L’Autorité de gestion du trafic de la ville (TMA) a déclaré que le test de sobriété a été rétabli à partir de mardi pour lutter contre la conduite sous l’emprise de l’alcool.
L’alcool au volant est l’un des principaux facteurs de risque des accidents de la route, qui causent la mort d’au moins 13 personnes par jour au niveau national.
La limite actuelle du taux d’alcoolémie au volant est de 0,8 gramme par litre de sang ou de 0,4 milligramme par litre de respiration.
Son application à Addis-Abeba par des contrôles routiers aléatoires a débuté en 2015 et a permis à la ville d’enregistrer immédiatement des résultats positifs.
Selon un rapport de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) de 2020, la conduite en état d’ivresse est passée de 9,7 % en 2015 à 1 % en 2019.
Les autorités ont toutefois interrompu les tests d’alcoolémie des conducteurs en raison de la pandémie.
Actuellement, la situation est revenue à un point tel que les mesures contre la conduite au-delà de la limite légale peuvent être rétablies, a déclaré Ayalew Abdisa, directeur de l’administration de la circulation de la TMA.
Avant cette pause, l’opération était confrontée à des difficultés majeures dues à la défaillance des éthylotests et à des problèmes d’étalonnage.
MG/abj/fss/te/APA