Assigné à résidence depuis son renversement le 30 août dernier, l’ancien président est désormais autorisé « s’il le souhaite » à « se rendre à l’étranger ».
Ali Bongo Ondimba traîne les séquelles d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) survenu le 24 octobre 2018 à Riyad, en Arabie saoudite, où il participait à une conférence sur l’investissement.
« Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République est libre de ses mouvements. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a déclaré ce mercredi soir le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Son sixième communiqué, depuis la prise du pouvoir, a été lu sur Gabon 24, la télévision publique d’informations en continu, par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI.
La décision du général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, investi le lundi 4 septembre comme président de la transition, est selon certains spécialistes le résultat de la médiation menée ces deux derniers jours par Faustin-Archange Touadéra, le chef de l’État centrafricain.
Dans la capitale Libreville, le facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour le Gabon a en effet rencontré le nouvel homme fort du pays ainsi que le président déchu.
ID/ac/APA