Les dirigeants africains ont rencontré le président ukrainien le 16 juin à Kiev avant d’être reçus à Saint-Pétersbourg le lendemain par son homologue russe.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a qualifié de « succès » l’offensive diplomatique menée ce week-end par les dirigeants africains pour mettre fin aux hostilités entre la Russie et l’Ukraine.
S’adressant aux journalistes après son retour au pays dimanche, M. Ramaphosa a déclaré que la réunion de la mission de paix africaine avec le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky était « historique » et qu’elle était la seule à avoir réussi à voir les deux dirigeants européens dans des engagements consécutifs.
L’objectif ultime de la mission était de contribuer à mettre fin à la guerre, et le dirigeant sud-africain a assuré que le groupe africain avait apporté une contribution positive à ce processus.
« Je pense que le résultat le plus important de ces discussions est le suivant : La volonté de discuter », s’est réjoui M. Ramaphosa, ajoutant que « l’autre résultat est la volonté des deux dirigeants d’examiner les différentes questions que nous avons soulevées et l’engagement de poursuivre le dialogue ».
La mission africaine de paix, composée de M. Ramaphosa, du président des Comores et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani, du président sénégalais Macky Sall et du président zambien Hakainde Hichilema, a rencontré M. Zelenskyy à Kiev le 16 juin et M. Poutine à Saint-Pétersbourg le 17 juin.
M. Ramaphosa a indiqué que le groupe africain poursuivrait « nos discussions avec le président Poutine lors du prochain sommet Russie-Afrique et, dans l’intervalle, nous nous entretiendrons avec le président Zelenskyy, car nous aimerions connaître sa réponse à certaines des autres questions que nous avons soulevées ».
Dans le même temps, une équipe de 120 personnes composée de journalistes locaux, d’officiers de police et de soldats à qui les autorités polonaises avaient refusé l’accès à l’Ukraine et à la Russie en raison de la nature des armes qu’ils transportaient sur leur vol, est également rentrée chez elle dimanche, sans avoir couvert la visite.
NM/jn/fss/ac/APA