Le communiqué de l’ambassade de France à Kigali précise que le plan d’évacuation s’est déroulé en deux rotations entre Khartoum et
Djibouti le 23 avril puis dans la matinée du 24 avril avec une centaine de personnes héliportées à chaque fois.
Ces rotations ont permis d’évacuer 388 personnes, dont des ressortissants français et un nombre important de ressortissants d’autres pays africains comme l’Afrique du Sud, le Burundi, l’Ethiopie, le Lesotho, le Maroc, la Namibie, le Niger, le Rwanda et le Soudan.
Dans un communiqué, le gouvernement français a également réitéré son appel aux parties belligérantes pour qu’elles cessent les combats et reprennent le dialogue politique.
Les combats qui ont éclaté dans la capitale soudanaise, Khartoum, et ailleurs dans le pays au début du mois sont le résultat direct d’une lutte de pouvoir vicieuse au sein de la direction militaire du pays.
Les combats opposent des unités de l’armée fidèles au dirigeant de facto, le général Abdel Fattah al-Burhan, et les forces spéciales rapides, commandées par le vice-dirigeant du Soudan, Mohamed Hamdan Dagalo, également connu sous le nom de Hemedti.
Au moins près de 500 personnes, principalement des civils, ont été tuées au cours de ces affrontements.
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