Le magistrat a tenu compte de la longue période que l’homme politique a passée en prison préventive en attendant la finalisation de son dossier. Il a été incarcéré pendant près de 600 jours sans caution dans une affaire que l’opposition a qualifiée de politiquement motivée.
Considéré par beaucoup comme le visage de la résistance au parti au pouvoir au Zimbabwe, le ZANU-PF, M. Sikhala a été arrêté en juin 2022 à la suite du meurtre d’un militant de l’opposition.
Il a été accusé d’avoir utilisé les médias sociaux pour encourager les partisans de l’opposition à réagir violemment à la mort du militant.
M. Sikhala a nié ces accusations, affirmant qu’il agissait simplement en tant qu’avocat de la famille et qu’il l’aidait à retrouver M. Ali.
Dans un message posté sur X mercredi, M. Sikhala a remercié ses partisans et d’autres personnes bienveillantes pour le soutien moral et d’autres formes de soutien qu’ils lui ont apporté, ainsi qu’à sa famille.
« Pendant près de deux ans, j’ai souffert dans la prison de mes oppresseurs. Vous avez prié pour que je sois libéré des mâchoires de mes bourreaux. Vous avez réclamé à cor et à cri ma libération, car vous saviez que j’étais innocent », a-t-il déclaré.
Un autre ancien député de l’opposition, Godfrey Sithole, a également été reconnu coupable des mêmes chefs d’accusation et libéré en même temps que Sikhala.
JN/fss/te/APA