L’Institut national de la météorologie (IMM) a anticipé une saison hivernale (décembre, janvier, février 2024/2025) globalement plus chaude que la normale sur l’ensemble du territoire tunisien.
Selon les statistiques climatiques des dernières années, plusieurs régions d’Afrique, notamment le Nord et l’Est, enregistrent des températures hivernales supérieures aux moyennes saisonnières, conséquence directe du changement climatique.
Cette situation affecte les écosystèmes, l’agriculture et les ressources en eau, particulièrement vulnérables dans des pays où les saisons sèches s’allongent et les épisodes de pluies deviennent plus irréguliers.
En Afrique du Nord, cette hausse des températures amplifie les pressions sur les stocks hydriques déjà limités, comme en témoigne le faible taux de remplissage des barrages en Tunisie, qui n’atteint actuellement que 20,4 %.
Concernant les précipitations, l’INM a indiqué dans un récent rapport qu’aucun scénario précis ne se dégage pour cette période, tout en n’excluant pas la survenue d’épisodes ponctuels de pluviométrie localement importante.
SL/te/Sf/APA