Le secteur des télécoms, en Côte d’Ivoire, multiplie les initiatives pour limiter ses émissions de CO2.
Dans cette optique, la société de téléphonie MTN Côte d’Ivoire a installé à Montézo, dans le département d’Alépé (Sud ivoirien), « une station pleinement solaire, totalement intégrée et indépendamment de l’énergie conventionnelle ».
Lors d’une visite de cette station, ce vendredi 22 novembre 2024, pour présenter la stratégie en matière d’Environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance (ESG) de l’entreprise, Maxime Hervé Tra, sous-directeur des infrastructures et des opérations, a exprimé sa fierté quant à la réalisation d’une station totalement autonome en énergie solaire.
Cette initiative, dira-t-il, vise à promouvoir des solutions de télécommunication durables, tout en réduisant l’empreinte carbone de l’entreprise. Grâce à des panneaux solaires et des batteries de stockage, L’infrastructure fonctionne 24 heures sur 24, garantissant une fourniture ininterrompue de services tout en ne générant aucune empreinte carbone.
« Les bénéfices pour les populations sont considérables », a ajouté M. Tra. Cette technologie devrait permettre à l’opérateur de téléphonie d’étendre son réseau dans des localités souvent dépourvues de raccordement électrique.
Cette démarche, non seulement améliore l’accès à la téléphonie mobile et à Internet pour des communautés isolées, mais contribue également à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en ligne avec les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, a-t-il souligné.
L’impact sur la population de Montézo est déjà palpable. Seka Abbé, secrétaire général adjoint de la chefferie locale, a témoigné que « depuis l’installation de la station, la communication s’est considérablement améliorée (avec une) connexion fiable 24 heures sur 24. »
Outre les retombées positives sur la connectivité, l’installation solaire s’avère aussi économiquement avantageuse pour les opérateurs de téléphonie. Avec un besoin réduit en maintenance, les équipements nécessitent moins de déplacements, ce qui diminue encore davantage l’empreinte carbone de l’entreprise.
Maxime Hervé Tra a fait observer qu’une station fonctionnant sur des générateurs nécessite une intervention régulière, parfois jusqu’à trois fois par mois. Dorénavant, les techniciens se rendront sur le site en moyenne deux fois par an.
Le secteur des télécoms représente 1,6 % des émissions de CO2 dans le monde. L’industrie des télécoms veut réduire son empreinte carbone grâce aux innovations et aux solutions technologiques de pointe.
AP/APA