Depuis le début de l’année 2024, la Tunisie a enregistré 2000 affaires liées à la cybercriminalité, dont 800 ont été traitées et ont suivi l’ensemble des procédures juridiques.
Les 2 000 affaires traitées en Tunisie pendant l’année 2024 concernent principalement des cas de fraude en ligne, l’utilisation de virus et d’attaques cybernétiques visant à accéder à des systèmes informatiques et à des données personnelles. Ces activités criminelles incluent le chantage, le hameçonnage (phishing) et des demandes de rançon.
Le porte-parole de la direction générale de la Garde nationale tunisienne, Houssemdine Jbabli, a mis en avant, lors d’une journée d’étude organisée mercredi à Tunis, la gravité croissante des crimes électroniques, qui occupent désormais la première place à l’échelle internationale.
Pour y faire face, la Garde nationale tunisienne a créé, dès 2017, la cinquième brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, opérationnelle depuis 2019.
Parmi les cas graves de 2024, figure le recrutement de mineurs via les réseaux sociaux par des organisations terroristes.
Lors de cette journée d’étude, M. Jbabli a précisé que la majorité des affaires traitées ont conduit à l’émission de mandats de dépôt, tandis que certaines demeurent en cours d’instruction.
Dans le cadre de la coopération internationale, notamment avec des pays de l’Union européenne, plusieurs dossiers font l’objet de commissions rogatoires.
Ces enquêtes portent sur des crimes électroniques transnationaux.
SL/Sf/te/APA