À N’Djaména ce 25 octobre 2024, ils ont été 22 membres du Front de la Nation pour la Démocratie et la Justice au Tchad (FNDJT), un mouvement rebelle, à bénéficier de la grâce présidentielle.
Au cours d’une cérémonie organisée, ce 25 octobre à la maison d’arrêt et de correction de Klessoum, 22 condamnés ont été remis en liberté. Il s’agit des membres du Front de la nation pour la démocratie et la justice au Tchad (FNDJT), un groupe rebelle actif dans le Nord du pays.
Faits prisonniers lors des affrontements avec l’armée tchadienne début juin 2023 dans la province du Tibesti, ils avaient été condamnés à cinq ans de prison ferme par la justice tchadienne le 25 août dernier.
Par un décret pris le 21 octobre dernier, le chef de l’Etat Mahamat Idriss Déby Itno les a graciés. Selon le ministère de la Justice et des Droits humains, cette mesure de clémence marque un geste de réconciliation de la part du président, dans un contexte où la paix et la stabilité restent des priorités pour ce pays d’Afrique centrale.
CA/te/Sf/APA