Au cours d’une audience avec des représentants de la compagnie Air France, en vue de l’amélioration de la desserte aérienne, la ministre tchadienne des Transports et de l’Aviation civile, Fatima Goukouni Weddeye a plaidé pour des prix des billets abordables.
La ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie nationale, Fatima Goukouni Weddeye a reçu une délégation d’Air France pour discuter de la desserte aérienne de la compagnie au Tchad. La délégation était conduite par Jean-Marc Pouchol, vice-président Africa commercial, Sales & et accompagné d’Yves Delbrel, conseiller technique et de Nordine Boumédienne, représentant local d’Air France.
Lors de cette audience, Air France a présenté la structure actuelle de ses vols et les défis auxquels la compagnie fait face. Parmi les évolutions récentes, la liaison entre Paris et N’Djamena est désormais couplée avec Malabo, avec trois vols par semaine. Cette restructuration vise à optimiser l’occupation des sièges et à ajuster les tarifs en raison de la faible demande sur le tronçon Paris-Malabo.
Fatima Goukouni Weddeye a réaffirmé l’engagement du gouvernement tchadien à garantir la sécurité et la sûreté de l’aéroport international Hassan Djamouss afin de créer des conditions favorables aux compagnies aériennes. Elle a également insisté sur la nécessité pour Air France de maintenir ses fréquences de vol et d’offrir des tarifs abordables pour favoriser les échanges économiques entre le Tchad et la France.
Les discussions ont également porté sur plusieurs problématiques impactant la desserte d’Air France, notamment la disponibilité du carburant Jet A1, le coût élevé du handling, ainsi que l’interdiction de survol de certains espaces aériens des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES, Burkina, Mali, Niger). Cette dernière contrainte entraîne une prolongation de plus de deux heures du temps de vol vers N’Djaména, avec des répercussions sur le prix des billets.
À l’issue de cette rencontre, les deux parties ont convenu de collaborer étroitement pour trouver des solutions aux difficultés soulevées. Des consultations avec l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) et d’autres acteurs concernés seront menées afin d’atténuer ces contraintes et d’améliorer la connectivité aérienne du Tchad.
CA/te/Sf/APA