En mars dernier, la Cour pénale internationale a délivré un mandat d’arrêt international contre le dirigeant russe pour crime de guerre.
La police sud-africaine n’est pas en possession du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du président russe Vladimir Poutine, car cette affaire n’entre pas dans le « champ des responsabilités » des agents locaux chargés de l’application de la loi, a déclaré le chef de la police, Fannie Masemola.
La réponse de Masemola était contenue dans une réponse écrite à une question d’un député du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) au ministre de la police, Bheki Cele, lors d’un débat à la Chambre des représentants mardi.
Le chef de la police a déclaré que son organisation n’était pas chargée d’interagir avec des institutions internationales, telle que la CPI, qui sont en mesure de délivrer des mandats d’arrêt à l’encontre de dirigeants étrangers.
En mars, la CPI a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de M. Poutine si ce dernier pose le pied sur le sol sud-africain pour assister au sommet du groupe des cinq membres du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud (BRICS), qui se tiendra en août.
La Cour accuse M. Poutine d’avoir déporté quelque 30.000 enfants d’Ukraine en Russie, entre autres crimes de guerre présumés, dans le cadre de la guerre actuelle qui a débuté par l’invasion de son voisin
en février 2022.
Poutine nie ces accusations
Alors qu’il semble de plus en plus improbable que M. Poutine se rende en Afrique du Sud pour le sommet des BRICS, le gouvernement sud-africain voudrait éviter de se retrouver dans une situation délicate pour exécuter le mandat d’arrêt de la CPI si M. Poutine débarquait sur ses côtes, selon les observateurs.
NM/jn/fss/ac/APA