Les travaux de l’architecte sont reconnus dans le monde et glanent distinctions et récompenses.
L’architecte burkinabè, Francis Kéré est l’un des lauréats du 34e prix Praemium Imperiale, considéré comme une sorte de « Nobel des arts ».
Son nom figure sur la liste, publiée mardi, des architectes ayant reçu le prestigieux prix Praemium Imperiale.
M. Kéré devient le premier architecte africain à recevoir un Praemium Imperiale depuis sa création en 1988, par la famille impériale du Japon au nom de la plus ancienne fondation culturelle nipponne.
« Les artistes sont reconnus et récompensés pour leurs réalisations, pour l’impact qu’ils ont eu au niveau international sur les arts et pour leur rôle dans l’enrichissement de la communauté mondiale », a indiqué Japan Art Association, qui distingue les artistes pour l’ensemble de leur carrière dans cinq domaines : peinture, sculpture, architecture, musique et théâtre-cinéma.
Francis Kéré est impliqué dans des projets au fort potentiel d’usage public comme des écoles sur le continent africain.
Le jury du prix Praemium Imperiale a souligné : « Ses références à ses racines africaines se retrouvent dans des éléments tels que les couleurs du pavillon Sarbalé Ke de Coachella (2019), les structures de bois de Xylem (2019) à Tippet’s Rise (États-Unis), mais aussi au travers de sa constante référence aux arbres – que ce soit pour leur rôle central d’ombrage (pavillon de la Serpentine Gallery, 2017), ou parce qu’ils favorisent une forme de débat démocratique. »
A 56 ans, l’architecte Burkinabé a déjà reçu plusieurs distinctions, allant du prix Pritzker, « Nobel de l’architecture », à la médaille d’architecture de la Fondation Thomas Jefferson en 2021.
SD/ac/APA