Le congrès sur le constitutionalisme qui se tient du 2 au 4 décembre 2024 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) est organisé par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (ASDC) et le Réseau africain de droit constitutionnel (ANCL).
Cette année, la capitale sénégalaise accueille le congrès africain de droit constitutionnel qui porte sur le thème : « Vers un constitutionalisme africain endogène et un système de gouvernance légitime : perspectives épistémologiques et empiriques ».
Contribuant à la réflexion sur l’endogénéisation du droit constitutionnel en Afrique, cet évènement international est organisé par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (ASDC) en collaboration avec le Réseau africain de droit constitutionnel (ANCL).
Il vise à permettre des discussions sur un système de gouvernance adapté et répondant aux besoins spécifiques des sociétés africaines, autant dans sa conception que dans son architecture institutionnelle.
« Le congrès va contribuer au discours sur la décolonisation en explorant de nouveaux cadres pour une gouvernance constitutionnelle et légitime en Afrique. (…) il cherche à permettre des discussions sur ce à quoi pourrait ressembler un cadre gouvernemental constitutionnel et légitime décolonisé, tant dans sa conception que dans son architecture institutionnelle », a expliqué le professeur Aminata Niang Cissé, doyenne de la Faculté des sciences juridiques et politique (FSJP) de l’Ucad.
Parmi les thématiques qui seront débattues lors de ce congrès, il y a « la déconstruction du mimétisme constitutionnel », « l’endogénéisation du droit constitutionnel », et la « décolonisation conceptuelle » et les « approches jurisprudentielles africaines ».
TE/Sf/APA