Grâce à un partenariat avec la Fondation Axian, initié dans le cadre du Sommet « Nutrition for Growth » 2025, quelque 5 000 enfants du Sud de Madagascar recevront un traitement contre la malnutrition aiguë sévère.
La malnutrition infantile reste l’un des défis humanitaires majeurs à Madagascar. Dans certaines zones rurales, les enfants manquent de nourriture, mais aussi de nutriments essentiels à leur croissance. En témoignent des fragilités physiques et des retards de croissance.
La Fondation Axian, consciente de cette urgence, a annoncé un appui direct de 100 000 USD au Fonds pour la nutrition infantile de l’UNICEF. Ce fonds permettra l’achat de 3 000 cartons de « RUTF », un aliment thérapeutique essentiel pour sauver les enfants atteints de malnutrition aiguë sévère.
Avec un mécanisme de cofinancement du « CNF », cette contribution sera doublée pour maximiser l’impact. Le programme cible le District de Betioky, une région où les taux de malnutrition sont parmi les plus élevés du pays. Cette aide cible directement 5 000 enfants vulnérables.
Dans le cadre de ce partenariat, l’UNICEF travaillera en collaboration avec le gouvernement malgache et des organisations comme Action contre la faim, pour garantir une distribution efficace des ressources et un suivi rigoureux.
Cette approche permet de renforcer les structures locales tout en assurant une meilleure prise en charge des cas de malnutrition sévère, souvent repérés trop tard dans les zones les plus isolées. L’Unicef assure la mise en œuvre et la coordination des actions pour sauver des vies.
« Cette collaboration avec la Fondation Axian montre l’impact positif du secteur privé sur la vie des enfants. Grâce à ce soutien, nous pourrons traiter plus d’enfants et leur offrir un avenir en meilleure santé », a souligné Mme Christine Jaulmes, représentante de l’Unicef à Madagascar.
Ce type d’initiative montre ostensiblement que la lutte contre la malnutrition est avant tout une question de justice et de dignité humaine, a fait observer Mme Christine Jaulmes, représentante de l’Unicef à Madagascar.
AP/Sf/APA