Le pays s’attèle à mettre en place un programme visant à corriger les insuffisances dans le cadre de la lutte contre la corruption, notamment les faiblesses du cadre juridique et institutionnel, tout en renforçant la digitalisation des services publics.
Des experts de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) et le Projet d’amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens (Pagds), ont organisé un atelier de validation du programme, qui se tient du 20 au 22 novembre 2024, à Grand-Bassam.
Le secrétaire général de la Habg, Diamoutene Oumar Doh, représentant le président Zorro Bi Ballo, a indiqué que ces travaux ont pour objectif de valider le programme d’appui à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Il a déclaré que l’adoption, en 2012, par le gouvernement d’une Stratégie nationale comme cadre de référence pour la coordination de la lutte contre la corruption constitue « une avancée majeure » dans le processus d’amélioration de la gouvernance en Côte d’Ivoire.
Il précisera que c’est dans la perspective de l’opérationnalisation de ce document de stratégie que la Habg, avec l’appui du Pagds et du Pagof (Projet d’appui aux gouvernants ouverts francophones) a entrepris l’élaboration d’un programme national de mise en œuvre, qui impliquera l’ensemble des acteurs de l’écosystème de lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire.
Cette initiative prend également en compte les actions identifiées dans le programme conjoint d’appui à la lutte contre la corruption, à la promotion de la transparence et de l’intégrité en Côte d’Ivoire, a-t-il souligné.
Diamoutene Oumar Doh a fait savoir que ce programme est élaboré en collaboration avec le Système des Nations unies, précisément dans le contexte de mise en œuvre du Cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable (Ccdd) 2021-2025.
Il a expliqué que la validation du programme d’appui à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption pour la période 2024-2028, permettra de corriger des insuffisances comme les faiblesses du cadre juridique et institutionnel.
Le programme devrait par ailleurs permettre d’améliorer la lutte contre la corruption dans le pays à travers la digitalisation des services et la modernisation de l’administration publique, ainsi que son contrôle externe et interne.
Quatre composantes renferment ce programme, à savoir le cadre juridique et institutionnel, la prévention et le contrôle citoyen, ainsi que le contrôle, l’investigation, la répression, la coordination, le suivi et l’évaluation.
Le coordonnateur adjoint du Projet d’amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens, Bertin Akrou, a salué les efforts du gouvernement ivoirien et assuré d’accompagner la Habg dans ce projet.
AP/APA