La mort du militant LGBT kenyan Edwin Kiprotich Kipruto, également appelé Edwin Chiloba en 2022, a été causée par son colocataire Jacktone Odhiambo, a statué jeudi un tribunal kenyan.
Le juge Reuben Nyakundi d’Eldoret a déclaré qu’il existe des preuves accablantes que le photographe Odhiambo qui vivait avec le militant gay Edwin Chiloba, dans la même maison, était responsable de son meurtre.
Les restes de Chiloba, qui était étudiant à l’université de la ville, ont été découverts cachés dans une boîte en métal.
Il a été affirmé qu’il avait été tué en raison de son orientation sexuelle dans un pays comme le Kenya où l’homosexualité est illégale et les contrevenants peuvent être emprisonnés jusqu’à 14 ans.
Le juge Nyakundi a déclaré que le tribunal, après avoir examiné les preuves, notamment des échantillons d’ADN, pouvait décider que Chiloba avait été attaqué par Jackton Odhiambo en raison d’une profondebaversion pour la victime qui a été étranglée à mort par l’accusé.
Le juge a convenu avec l’accusation que l’attaque d’Odhiambo contre son colocataire était une tentative délibérée de l’éliminer en physiquement.
Cependant, le juge n’a pas précisé de motif connu pour le meurtre.
« C’était un jeune homme que vous avez étranglé jusqu’à ce qu’il perde la vie. Vous étiez des amis proches et vous auriez dû protéger sa vie », a déclaré le juge.
Le tribunal n’a pas tiré de conclusions sur le mobile du meurtre.
Chiloba est mort par suffocation après que des chaussettes lui aient été enfoncées dans la bouche, selon les résultats d’une autopsie de sandépouille.
Odhiambo avait nié avoir tué sa victime avec laquelle il avait eu une relation sexuelle.
Entre-temps, la Commission nationale des droits de l’homme des homosexuels et des lesbiennes, dans un communiqué publié peu après la condamnation d’Odhiambo, a décrit cette décision comme une décision historique pour les membres de la communauté gay au « Kenya, en Afrique et au-delà ».
Sa condamnation est prévue pour le lundi 16 décembre 2024.
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