L’initiative Sahel reflète l’engagement collectif des partenaires à relever les défis complexes de cette région, en renforçant la résilience face aux crises multidimensionnelles qui y prévalent.
La Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et la Banque islamique de développement (BID), a tenu un atelier stratégique les 14 et 15 novembre à Ouagadougou, au Burkina Faso. L’objectif était d’élaborer un plan d’action pour renforcer la résilience des communautés sahéliennes, indique un communiqué reçu jeudi à APA.
Les discussions ont porté sur cinq thématiques prioritaires : gouvernance et justice, sécurité et décentralisation, adaptation aux changements climatiques, infrastructures sociales, et développement économique.
L’événement s’inscrit dans le cadre de l’initiative Sahel, pilotée par la vice-présidence de la BAD en charge du Développement régional et de l’Intégration. Il intervient à la suite d’une évaluation approfondie de la fragilité dans le Sahel central, avec une attention particulière portée au Burkina Faso, au Niger et au Mali.
Le Bureau de coordination des Etats en transition de la BAD a orchestré l’atelier, qui a réuni des représentants des gouvernements du Burkina Faso et du Niger, ainsi que des institutions régionales comme l’UEMOA et l’Autorité de développement intégré du Liptako-Gourma.
« Cet atelier arrive à point nommé au regard de la pertinence de la thématique pour nos pays qui sont dans une nouvelle dynamique consistant à relever les défis internes pour de nouvelles opportunités de résilience », a déclaré Inoussa Ouiminga, directeur général de la coopération au ministère de l’Économie et des Finances du Burkina Faso.
Daniel Ndoye, responsable pays de la BAD au Burkina Faso, a rappelé que cette initiative fait suite à une réflexion entamée en mars 2024 pour renforcer les synergies entre les institutions onusiennes et les banques multilatérales de développement. Il a précisé qu’elle s’inscrivait dans la stratégie de la BAD pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience en Afrique (2022-2026).
Riadh Ben Messaoud, coordinateur en chef de la BAD sur la fragilité, a souligné l’importance des recommandations issues de cet atelier. Elles « guideront nos interventions futures et mobiliseront davantage de ressources pour la région » à destination des populations les plus vulnérables, a-t-il assuré.
ODL/Sf/te/APA