L’initiative Génération Égalité a atteint un record de 50,3 milliards de dollars d’engagements financiers, selon un nouveau rapport d’Onu Femmes.
Un nouveau rapport d’Onu Femmes révèle des avancées majeures dans la lutte pour l’égalité des sexes à l’échelle mondiale. Selon ce document intitulé : « Rapport sur la responsabilité de la Génération Égalité 2024 », publié le 19 septembre à New York, les engagements financiers en faveur de l’égalité des sexes ont atteint le montant record de 50,3 milliards de dollars, dépassant de 25 % les prévisions initiales de 2021.
Cette initiative multipartite, lancée il y a trois ans, a permis des progrès significatifs dans divers domaines cruciaux. A en croire Sima Bahous, Directrice exécutive d’Onu Femmes, « les résultats rapportés et le niveau d’engagement de Génération Égalité seront une force motrice essentielle pour ONU Femmes alors que nous commémorons le trentième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin en 2025. »
Le rapport met en lumière non seulement l’augmentation des engagements financiers, mais aussi leur concrétisation. Plus de 21 milliards de dollars ont déjà été dépensés pour mettre en œuvre des initiatives bénéficiant directement aux femmes et aux filles. Par exemple, l’organisation Amartha a soutenu 2,3 millions d’entreprises dirigées par des femmes dans plus de 54 000 villages ruraux en Indonésie, révèle le rapport.
L’impact de Génération Égalité s’étend au-delà du financement. Près de 2 000 politiques nouvelles ou renforcées ont été mises en place pour éliminer les obstacles systémiques à l’égalité des sexes. Dans le domaine de la paix et de la sécurité, les signataires du Pacte sur les femmes, la paix, la sécurité et l’action humanitaire ont atteint 24,8 millions de femmes et de filles en 2023, avec un investissement de 1,5 milliards de dollars, souligne le document.
L’initiative a également favorisé la création de partenariats solides. « Le soutien et le partenariat de Génération Égalité avec l’équipe de première ligne en Gambie ont eu un impact prononcé sur l’issue positive de la lutte contre l’abrogation de la loi de 2015 portant modification de la loi sur les femmes (anti-MGF- mutilations génitales féminines) en Gambie », a soutenu Ndey Sireng J Bakurin, présidente de l’Association des organisations non gouvernementales de Gambie (TANGO).
Malgré ces avancées encourageantes, le rapport souligne la nécessité d’intensifier les efforts, notamment en optimisant le financement des organisations dirigées par des jeunes et des adolescents, et en accélérant l’engagement des hommes et des garçons dans les initiatives d’égalité des sexes.
ARD/te/Sf/APA