Plus de 12 milliards de dollars ont été mobilisés à la COP16 de Riyad pour lutter contre la désertification, restaurer les terres dégradées et renforcer la résilience face à la sécheresse.
La 16ᵉ Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) s’est clôturée ce samedi en Arabie Saoudite sur des annonces financières majeures. Avec une mobilisation à hauteur de plus de plusieurs milliards de dollars pour la résilience climatique.
Parmi les annonces phares, plus de 12 milliards de dollars ont été promis pour combattre la désertification, la dégradation des terres et renforcer la résilience face à la sécheresse dans les pays les plus vulnérables.
Le Groupe de Coordination Arabe a notamment alloué 10 milliards de dollars, dans le cadre d’un effort global visant à préparer les communautés face aux crises climatiques.
« Les actions entreprises aujourd’hui façonneront l’avenir de notre planète et des vies humaines qui en dépendent », a déclaré Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la CNULCD.
L’initiative de la Grande Muraille Verte (GMV), un programme africain emblématique, a également bénéficié d’un soutien renouvelé. L’Italie et l’Autriche ont respectivement engagé 11 millions d’euros et 3,6 millions d’euros pour soutenir la restauration des paysages et la coordination régionale au Sahel.
Ces contributions s’inscrivent dans une dynamique visant à transformer la région en un espace plus vert et résilient.
Par ailleurs, les États-Unis, associés à d’autres partenaires, ont annoncé près de 70 millions de dollars pour promouvoir la Vision pour les cultures et sols adaptés (VACS), un programme destiné à renforcer la résilience des systèmes alimentaires mondiaux.
« Ces annonces marquent un tournant dans la lutte contre la dégradation des terres. Elles témoignent d’un engagement collectif et renouvelé », a salué Le président de la COP16, Abdulrahman Alfadley.
Lors de la conférence, il a également été révélé que la CNULCD estime les besoins financiers à 2 600 milliards de dollars d’ici 2030 pour restaurer plus d’un milliard d’hectares de terres dégradées et améliorer la résilience climatique.
De son côté, la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, a rappelé l’urgence d’agir. « Ce moment est un appel à l’inclusivité et à l’innovation. Les jeunes et les peuples autochtones doivent être au centre de nos discussions », a-t-elle indiqué.
Cette COP16, la plus diversifiée de l’histoire de la CNULCD avec plus de 20 000 participants, a posé les bases d’une gestion durable des terres.
Les parties se sont engagées à poursuivre leurs efforts à la COP17, prévue en 2026 en Mongolie.
ARD/te/Sf/APA