Un policier kenyan, servant en tant que Casque bleu en Haïti, a perdu la vie lors d’un affrontement avec des gangs dans ce pays des Caraïbes, a appris APA lundi à Nairobi.
L’officier kényan décédé en Haïti, dont l’identité n’a pas été révélée, faisait partie du contingent policier kenyan déployé pour contribuer à mettre fin aux violences des gangs en Haïti. Il a été abattu lors d’une patrouille par des membres de groupes criminels.
L’officier, qui a succombé à ses blessures après l’incident, devient ainsi la première victime de la mission de maintien de la paix kenyane depuis son arrivée sur l’île en juin dernier.
La nouvelle de son décès a plongé la population kenyane dans la consternation, suscitant des préoccupations concernant la sécurité des forces en mission.
Le président William Ruto a fait face à des pressions croissantes pour envisager l’annulation de cette mission, souvent jugée périlleuse, et rappeler les policiers kenyans présents sur l’île.
La violence des gangs, qui frappe Haïti depuis plusieurs années, a fait plus de 5 000 victimes en 2024, une situation tragique qui a précipité l’intervention internationale.
Le Kenya avait répondu favorablement à l’appel de la communauté internationale, en particulier des États-Unis, pour prendre la tête d’une mission de maintien de la paix en Haïti, avec un financement soutenu par ces derniers.
Récemment, le pays d’Afrique de l’Est a envoyé 217 Casques bleus supplémentaires pour renforcer la mission.
GIK/lb/te/Sf/APA