Les actions menées en Côte d’Ivoire contre l’orpaillage illégal ont permis la régularisation de 246 orpailleurs artisanaux et une augmentation de la production d’or pour 19 milliards de FCfa entre 2021 et 2023.
Le Conseil national de sécurité, présidé ce jeudi par Alassane Ouattara, se félicite ainsi des « excellents résultats enregistrés dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal en Côte d’Ivoire »
Ces résultats sont le fruit des actions menées par le Groupement spécial de lutte contre l’orpaillage illégal (GS-LOI), créé en 2021, et la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), dont une base avancée a été installée en janvier 2024, à Noé (Est).
La Brigade spéciale de surveillance et d’intervention, mise en place par le ministère des Eaux et forêts, vise à lutter contre la pollution des fleuves transfrontaliers Tanoé et Bia (Est ivoirien), entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Depuis leur création, jusqu’au mois de juin 2024, ces structures ont interpellé de « plus de 1 600 individus et détruit de nombreux équipements dont près de 4 200 dragues, 4 000 concasseurs et 800 motopompes et plus de 69 000 abris de fortune ».
Cette Brigade spéciale de surveillance et d’intervention, dont une base avancée a été installée en janvier 2024, à Noé, a saisie environ 900 millions de F CFA et 20 kilogrammes d’or, ainsi que de divers autres matériels dont 1 400 motopompes et 315 pelleteuses.
Le rapport sécuritaire relève, en outre, que la régularisation administrative de 246 orpailleurs semi-industriels et artisanaux, a permis une augmentation de la production nationale d’or de près de 19 milliards de F CFA, de 2021 à 2023.
Cependant, le Conseil national de sécurité déplore les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés ce groupement et cette brigade, dans l’exercice de leurs missions, notamment l’hostilité de certaines populations locales, favorables à l’orpaillage illégal.
Par ailleurs, le Conseil national de sécurité note, avec préoccupation, la hausse de 4% du nombre d’accidents de la circulation, qui est passé de 1 764, en mai 2024, à 1 833, en juin 2024. Il constate, toutefois, une baisse du nombre d’accidents mortels de 25%, sur la même période.
Face à cette situation, le président de la République, Alassane Ouattara, a instruit le Premier ministre, à l’effet de poursuivre la mise en œuvre des réformes initiées dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière dans le pays.
La réunion du Conseil national de sécurité s’est tenue, ce jeudi 11 juillet 2024, au Palais de la présidence de la République, sous la présidence de M. Alassane Ouattara, du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, et des généraux de l’armée.
AP/Sf/APA