Depuis une dizaine d’années, le pays est victime d’incursions de groupes jihadistes.
Le capitaine Ibrahim Traoré, a réaffirmé face aux femmes, mardi, sa détermination à vaincre le terrorisme, malgré l’intensification des attaques terroristes.
« Nous sommes bien conscients de la situation qui prévaut actuellement Pourquoi les attaques se sont intensifiées», a dit le Chef de l’Etat, faisant référence à la recrudescence des attaques des attaques terroristes.
« Il n’y pas une seule attaque ou un seul incident dont nous ne sommes pas avisés », a-t-il ajouté.
Selon le capitaine Traoré, cette intensification est liée à la saison des pluies qui rend la mobilité des troupes « un peu compliquée ».
« L’ennemi aussi sait qu’il faut intensifier les attaques durant cette saison pluvieuse. Donc ça va sembler dur pour nous, mais nous devons tenir bon pour la traverser. C’est très important », a-t-il déclaré.
Le président de la transition, le capitaine Traoré qualifie la recrudescence des attaques contre les populations désarmées de lâcheté. Pour lui, c’est également un aveu d’impuissance et de désespoir de la part des assaillants. Cela prouve que le chemin (de souveraineté, ndlr) emprunté par le Burkina Faso, déplaît.
Selon un décompte de APA, plus de 70 incidents sécuritaires ont été signalés dans le pays pour le seul mois de juin, avec 49 cas dans la dernière décade du même mois.
« Mais s’il y a aussi une chose qu’on peut vous assurer : C’est que nous ne sommes jamais découragés. Nous sommes convaincus d’une seule chose : Nous allons vaincre ce terrorisme« , a promis le capitaine Ibrahim Traoré.
Depuis huit ans, le pays est victime d’incursions de groupes armés terroristes. La majorité des incidents sécuritaires sont le fait du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). En janvier 2022, les militaires ont renversé Roch Marc Kaboré, le premier civil démocratiquement élu au pouvoir, jugé incapable de trouver une solution à la crise sécuritaire.
En septembre, le jeune capitaine Ibrahim Traoré, agé de moins de 40 ans, a aussi pris le pouvoir de force au lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, pour les mêmes raisons, sans parvenir jusque-là à changer la donne.
SD/ac/APA