Accra a reçu les félicitations du FMI pour ses efforts de réforme, et bénéficie d’un délaissement à hauteur de 360 millions $ au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la deuxième révision de l’accord de 36 mois conclu avec le Ghana au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), ce qui permet un décaissement immédiat de 360 millions de dollars.
Cela porte le total des décaissements du Ghana dans le cadre de l’accord FEC à environ 1,6 milliard de dollars.
Selon le communiqué du FMI de vendredi, les critères de performance du Ghana pour la deuxième revue et presque tous les objectifs indicatifs ont été atteints.
Le FMI a ajouté que le Ghana fait de bons progrès en matière de restructuration de la dette et que les principales réformes structurelles progressent.
Le FMI a félicité les autorités ghanéennes pour leurs efforts de réforme, notant que la croissance a été plus résiliente que prévu, que l’inflation a rapidement diminué par rapport aux sommets atteints en 2022 et que les positions budgétaires et extérieures se sont considérablement améliorées.
Le gouvernement ghanéen a été félicité pour ses efforts de restructuration de la dette.
Selon le Daily Graphic de lundi, le 11 juin 2024, un accord a été conclu avec le Comité officiel des créanciers du Ghana au titre du cadre commun du G20 sur un protocole d’accord, formalisant un accord de principe sur le traitement de la dette à partir de janvier 2024.
Cet accord a fourni les garanties de financement nécessaires à l’achèvement de la deuxième revue de l’accord de la FEC. En outre, le Ghana a conclu un accord de principe avec les représentants des détenteurs d’euro-obligations sur une restructuration conforme aux paramètres du programme.
Le solde budgétaire primaire du Ghana s’est amélioré de plus de 4 % du PIB l’année dernière. À l’avenir, les autorités sont déterminées à poursuivre l’assainissement budgétaire, en visant des excédents budgétaires primaires de 0,5 % du PIB cette année et de 1,5 % du PIB en 2025. Ces efforts sont soutenus par des réformes visant à renforcer la mobilisation des recettes, à rationaliser les dépenses non prioritaires et à étendre les programmes de protection sociale afin d’atténuer l’impact des ajustements budgétaires sur les plus vulnérables.
GIK/lb/ac/Sf/APA