Suite aux deux attaques coordonnées du mardi 17 septembre 2024, qui ont brutalement frappé l’École de la gendarmerie et d’autres installations sensibles comme l’aéroport de Bamako-Sénou, le chef d’état-major général des armées, le général de division Oumar Diarra s’est rendu au chevet des blessés.
Le vendredi 20 septembre, à la tête d’une délégation de haut rang, le Chef d’état-major général des armées maliennes a visité plusieurs hôpitaux pour évaluer de près l’état de santé des victimes des récentes attaques terroristes et réaffirmer le soutien indéfectible de l’institution militaire malienne à ses hommes et femmes blessés.
Ces attaques, qui ont ciblé un centre névralgique de la formation des gendarmes, marquent un tournant dans la guerre asymétrique qui sévit au Mali depuis des années. L’ennemi, invisible mais omniprésent, a une nouvelle fois démontré sa capacité à frapper au cœur des institutions étatiques, ébranlant ainsi la stabilité déjà précaire du pays.
Le général Oumar Diarra, dans un geste de solidarité et de compassion, a visité l’Hôpital polyclinique, le Centre médico-chirurgical des Armées de Kati, ainsi que l’Hôpital du Mali. Il s’est également rendu aux infirmeries de l’École de la gendarmerie et du Camp I. Il a exprimé aux blessé l’engagement des autorités militaires à les soutenir, avant d’affirmer que leur dévouement ne sera jamais oublié.
« Vous avez fait preuve de courage face à l’adversité. Le pays vous doit une profonde reconnaissance », a déclaré le chef d’état-major lors de ses échanges avec les blessés. Ses mots, empreints d’émotion, visaient autant à rassurer qu’à galvaniser ces hommes et ces femmes, dont certains resteront marqués à vie par les stigmates de ces attaques.
Les familles des victimes, présentes lors de ces visites, ont également été profondément touchées par cette démarche des autorités.
« Dans ces moments de crise, notre force réside dans notre unité », a souligné le général Diarra, lors d’une déclaration publique. Il a ainsi appelé les Maliens à se rassembler pour la préservation de la paix et la protection du pays contre les forces déstabilisatrices.
Plus d’une semaine après cette double attaque, aucun bilan officiel n’a encore été communiqué malgré les pertes reconnues par les autorités maliennes.
MD/te/Sf/APA