Le mariage des mineures au Maroc, les enjeux de la construction de véhicules électriques dans le Royaume et la Coupe d’Afrique des nations de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+L’Économiste+, qui s’attarde sur le mariage des mineures au Maroc, estime que la nouvelle réforme de la Moudawana doit régler ce problème, qui reste encore tabou malgré les «avancées».
Avec la nouvelle réforme, les ONG veulent en finir avec ces autorisations, pour ne pas consacrer un état de «gouvernement des juges”, celui dans lequel ces derniers ne se contentent pas d’appliquer ou d’interpréter des textes, mais imposent des normes qui sont en réalité des produits de leur propre esprit, explique le journal.
En plus de muscler le dispositif juridique pour mieux protéger nos mineures, il sera tout aussi décisif d’agir sur les mentalités, surtout dans des zones où le mariage des moins de 18 ans est une coutume ancrée, soutient-il.
Abordant les enjeux de la construction de véhicules électriques au Maroc, +Les Inspirations éco+ écrit que le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, le ministère de l’Industrie et du Commerce et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) se mobilisent pour attirer les investissements pour la construction des véhicules électriques et assurer le passage vers un écosystème de véhicules électriques, notamment avec les objectifs fixés par l’Union Européenne de mettre en place des véhicules zéro carbone à l’horizon 2035.
Grâce à sa proximité avec l’Europe, le Maroc a tous les atouts pour accueillir les constructeurs automobiles et équipementiers qui se focalisent sur l’électrique, estime la publication.
Le Maroc a d’ailleurs pour ambition de produire 1,5 million de voitures par an, d’ici 2030, une date clé qui coïncide avec la Coupe du monde qui sera organisée au Portugal, en Espagne et au Maroc, relève-t-il.
Les écosystèmes de Renault et Stellantis, avec une capacité de production annuelle de 700.000 véhicules, ouvrent déjà la voie à des perspectives ambitieuses, sachant que des marques comme Tesla, Audi et Mercedes ont donné des signaux forts sur le marché marocain, note-t-il.
Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que depuis le début de la CAN 2023, journalistes, internautes et experts algériens accusent la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), et principalement Fouzi Lekjaa, de comploter contre les Fennecs, disqualifiés au premier tour après deux nuls et une défaite.
Et si les responsables sportifs de tous les pays africains ont fait preuve de fair-play, acceptant les surprises coutumières de la CAN, les porte-voix du régime algérien ont multiplié les pleurnicheries et les jérémiades, criant au complot marocain et liant leur échec à la présumée position d’Alger sur la question palestinienne, relève le quotidien.
Mais sur le terrain, les Verts, qui étaient parmi les favoris, “ont manqué de rythme, d’harmonie et d’efficacité”, estime.
HA/APA