Les législatives en Espagne, la labellisation des produits des régions et la résilience du système bancaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
Evoquant les élections générales anticipées en Espagne, +L’Opinion+écrit que Pedro Sanchez, Président du Gouvernement espagnol et grand allié du Royaume, a créé la surprise en décrochant la deuxième place in extremis, augmentant ainsi ses chances de se maintenir au pouvoir via les coalitions.
L’actuel gouvernement ibérique a exprimé clairement son attachement aux relations amicales avec le Maroc et au respect de la feuille de route établie l’année dernière, rappelle le quotidien, notant que le pragmatisme implique la continuité des accords avec le Royaume, sachant que depuis le rétablissement des relations entre les deux pays, le business bat des records, avec des perspectives encore plus prometteuses, surtout avec la candidature Espagne-Portugal-Maroc à la Coupe du Monde 2030.
Les dividendes d’une relation prospère avec Rabat au niveau politique sont de notoriété publique, particulièrement en matière de lutte contre la migration illégale, fait-il remarquer.
Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que la labellisation des produits des régions peut servir de modèle au développement d’un nouveau business dans les régions, rappelant que les pouvoirs publics ont déjà lancé des initiatives de labellisation de produits du terroir.
“Maintenant, il est important d’aller au-delà du périmètre de l’économie sociale et solidaire pour s’inscrire dans une approche d’industrialisation”, préconise le quotidien, ajoutant que cela permettra de saisir de nouvelles opportunités d’affaires et créer des milliers de nouveaux postes d’emploi, et ce en s’appuyant sur les nouveaux mécanismes de la Charte de l’investissement.
L’idée est de mettre en place une offre en produits diversifiés et à coût raisonnable permettant aux populations de les intégrer dans leurs habitudes quotidiennes de consommation, fait-il observer.
+Les Inspirations éco+, qui aborde le système bancaire, écrit que le bilan 2022 est globalement positif, tiré notamment par les excellentes performances des filiales à l’international.
La publication explique que « c’est grâce aux revenus en provenance de l’étranger que les principaux groupes bancaires marocains ont pu améliorer leurs résultats consolidés de 15,5%, à tel point que la contribution au Produit net bancaire (valeur ajoutée créée par les banques) culmine à 40% ».
Les banques sont, tout de même, parvenues à maintenir un rythme de croissance soutenu de leurs activités, particulièrement à l’international, souligne-t-il, faisant savoir qu’elles ont pu maintenir leur résilience, affichant ainsi des niveaux de solvabilité bien au-dessus des seuils réglementaires.
HA/APA