La question de l’intégrité territoriale du Royaume, les conséquences des grèves répétées des enseignants et les enjeux de la suppression de la TVA sur les médicaments sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que le département d’Etat américain a infirmé tout changement de position concernant le Sahara marocain, infligeant par la même une douche froide au Polisario et à ses parrains algériens, qui essayaient, en vain, d’induire la communauté internationale en erreur.
Et si, a priori, la formulation du porte-parole américain Matthew Miller, qui s’exprimait lundi lors d’un point de presse à Washington, semble ménager le chou et la chèvre, « sur le terrain, les faits sont têtus et ne prêtent à aucune ambiguïté », souligne le quotidien.
La coopération entre les deux pays continue d’aller bon train, comme en témoigne la Résolution votée au Conseil de Sécurité, rédigée et ardemment défendue par les Etats-Unis, et la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays, qui se consolide d’année en année, à l’image de l’African Lion, qui se déroule chaque année à la lisière de la frontière algérienne, notamment dans la région d’AlMahbès, à quelque 80 kilomètres de Tindouf, ajoute-t-il.
+Les Inspirations éco+, qui aborde la suppression de la TVA sur les médicaments, sans droit à déduction sur les intrants, + estime que cette mesure ne passe pas auprès des industriels, qui jugent que cette mesure prévue dans le projet de loi de finances pour 2024 risque de mettre à mal l’équilibre tout entier de l’industrie pharmaceutique.
Ce sont les emplois qui sont menacés, mais également la compétitivité, sans parler des médicaments “Made in Morocco”, qui pourraient faire les frais de ces changements, relève la publication, qui estime que le Maroc risquerait dès lors d’être moins compétitif à l’export.
Les industriels redoutent un véritable «stand-by sur les investissements» en cas d’application de cette mesure, ajoute-t-il.
+L’Économiste+, qui évoque les conséquences des grèves répétées des enseignants, met en garde contre la politisation d’“un chantier qui en principe ne devrait être un terrain de calculs ou de guéguerres politiques”.
Chakib Benmoussa, ministre en charge de l’Education nationale, est accusé d’avoir trahi les syndicats, en faisant adopter une version du statut du personnel de l’Education nationale qu’ils n’ont pas validée, tandis que le reproche fait au chef de gouvernement est celui d’avoir «failli à sa promesse d’augmenter les enseignants en début d’année de 2.500 DH net par mois, explique le journal.
Les syndicats, eux, sont pointés du doigt pour avoir pris en otage leurs élèves afin d’atteindre leurs objectifs corporatistes et maintenu le blocage malgré les assurances du chef du gouvernement et la commission qu’il a mise en place pour améliorer le statut, note-t-il.
Tous ont le devoir de régler ce dossier le plus tôt possible, pour l’intérêt des élèves d’aujourd’hui, mais aussi pour les générations futures, car la décision prise conditionnera l’école de demain, soutient-il.
HA/APA