La résilience du Maroc face aux crises, les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI et le classement de Casablanca Finance City, sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens marocains parus ce mardi.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur la résilience du Maroc face aux crises, écrit que le Covid a montré que le Maroc peut faire preuve de résilience, d’inventivité et d’organisation de haut niveau, notant que le pays en est sorti « plus aguerri » en matière de gestion des crises, et a donné un coup d’accélérateur à sa transition numérique et à son méga-projet de couverture sociale.
La catastrophe d’Al Haouz “nous a confrontés au pire, toutefois, elle a fait ressortir le meilleur de nous- mêmes et nous a, en outre, permis de tester et de roder nos dispositifs de gestion des risques naturels, déjà bien avancés”, constate le quotidien.
Grâce au “formidable” élan de solidarité enclenché, et à la “forte mobilisation au sommet de l’Etat”, la catastrophe s’est transformée en opportunité “nous permettant de repartir sur de nouvelles bases”, notamment dans les zones rurales et montagneuses, estime-t-il.
De plus, les Assemblées de la Banque mondiale et du FMI, qui se tiennent cette semaine à Marrakech, et l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, sont “des signaux de confiance qui prouvent que nous sommes sur la bonne voie”, estime-t-il.
Dans le même ordre d’idées, +L’Opinion+écrit que le séisme qui a frappé notre pays a été une occasion pour les Forces Armées Royales (FAR) de montrer leur capacité de déploiement dans un temps record: hôpitaux de campagne, chaînes de ravitaillement ininterrompues, mobilisation immédiate des ressources humaines, capacité d’établir rapidement des ponts aériens, autant d’exemples qui illustrent cette efficacité opérationnelle.
“C’est le reflet d’une maturité logistique acquise au bout de plusieurs années de travail et de préparation”, note le journal, car “mouvoir une armée est tout, sauf facile” et certains experts vont jusqu’à croire que c’est la colonne vertébrale de toute armée qui se veut efficiente.
Bien que limité, le potentiel logistique militaire du Royaume demeure important et cela est dû essentiellement à l’organisation sur laquelle misent les FAR, relève-t-il.
Raison pour laquelle l’Armée royale s’est fortement investie dans la formation des ressources humaines, en lançant dès 2011 un Cours supérieur de logistique en faveur des officiers, explique-t-il.
Evoquant les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, qui se tiennent du 9 au 15 courant à Marrakech, +Les Inspirations éco+ écrit que le gotha de la finance mondiale, réuni dans un pays, qui atteste de la performance et de la résilience de ce même pays, ne peut relever de la simple courtoisie, car, “en tant que citoyens, nous voudrons toujours plus, toujours mieux”.
Mais, force est d’admettre que le Maroc ne cesse de surprendre ceux qui le voyaient comme un simple pays. émergent, d’autant plus que quelques semaines seulement après le tragique séisme qui a endeuillé tous les Marocains, le pays a déjà enclenché la machine de la reconstruction, pris acte de la validation de sa candidature pour accueillir la Coupe du monde de football 2030 et enchaîné sur la continuité de ses victoires diplomatiques, entre autres faits marquants, constate la publication.
+Aujourd’hui le Maroc+ rappirte que Casablanca Finance City (CFC) est toujours en tête du podium des centres financiers d’Afrique.
Selon le quotidien, qui cite le dernier classement du Global Financial Centres Index (GFCI), CFC se positionne au 54ème rang au niveau mondial, alors que l’île Maurice (68e) et Kigali (81e) complètent le podium africain au sein de cet indice de référence des centres financiers internationaux, établi par Z/Yen Group, en collaboration avec le China Development Institute.
Le classement place CFC à la troisième position au niveau de la région MENA, juste après les places financières de Dubaï (21è) et d’Abu Dhabi (35è) et devant celle de Tel-Aviv (57e).
Au niveau mondial, le classement est dominé par la ville de New York, suivie de Londres et de Singapour. Le GFCI permet d’établir un classement des places financières en fonction de leur compétitivité. Plus de 130 centres financiers ont été étudiés pour cette édition, dont 121 figurent dans le rapport final. Le classement, publié deux fois par an depuis 2007, est établi à partir de 147 indicateurs. Ces mesures quantitatives sont fournies par des tiers, notamment la Banque mondiale, The Economist Intelligence Unit, l’OCDE et les Nations unies.
HA/APA