La réforme du régime de change, la Coupe du monde féminine de la Fifa et l’organisation d’événements à Marrakech sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+Les Inspirations éco+ écrit que même si elle n’est pas la plus urgente, la réforme du régime de change, entamée en 2018 déjà, fait tout de même partie des chantiers structurants de la banque centrale. Recommandée depuis plusieurs années par les grandes institutions internationales, avec à leur tête le Fonds monétaire international (FMI), la flexibilité totale du dirham est fortement souhaitée mais pas à n’importe quel prix, note le journal.
Adepte des révolutions douces, Abdellatif Jouahri, gouverneur de la banque centrale, n’est pas du genre à aller vite en besogne, en particulier pour un dossier aussi engageant pour l’économie du Maroc, estime-t-il, ajoutant que même les conditions ne sont pas toutes réunies pour passer à l’étape supérieure.
Après deux ouvertures, l’une en 2018 et l’autre peu de temps avant l’avènement de la Covid en mars 2020, la troisième étape se fait toujours attendre, et n’est toujours pas d’actualité puisqu’il est prématuré de passer aux phases ultérieures du régime de change, note-t-il.
+L’Opinion+ écrit qu’à l’occasion de la Coupe du Monde « Dames », organisée conjointement par l’Australie et la Nouvelle Zélande, l’équipe nationale féminine a créé une véritable sensation, d’abord par son entrée fracassante en cette Coupe et le résultat catastrophique face à une équipe allemande bien rodée, puis par le volte-face qu’elle s’est empressée de démontrer contre la Corée du Sud qu’elle a battue (1-0).
Comme pour les hommes au Qatar, nos Dames, dont le public australien s’est totalement désintéressé en les classant parmi les sélections faibles, ont “aiguisé la curiosité” et, conjuguant performance et dévouement, “bouleversé cette image défavorable”, estime le quotidien.
+L’Economiste+ écrit que la ville de Marrakech sans “véritable” palais des congrès “est juste une aberration”, notant que “dresser des chapiteaux à chaque manifestation est bien pire!” .
“Avec ces centaines de millions de dirhams partis à vau-l’eau, ce n’est pas un mais peut-être deux palais des congrès qui auraient pu être bâtis… Les professionnels du tourisme sont consternés”, souligne la publication.
“Un vrai parc” d’expositions aurait pu faire gagner à Marrakech un statut de capitale internationale avéré grâce au segment du Mice, estime-t-il.
Une ébauche de projet avait été envisagée en 2019, mais elle n’a jamais été concrétisée, rappelle-t-il, faisant savoir que les autorités prévoient de réexaminer la question après le méga-événement d’octobre prochain.
HA/APA