Les relations de coopération entre le Maroc et la Grande-Bretagne, la gestion des crises et la participation de l’équipe nationale de football à la CAN 2023 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+L’Opinio+ écrit qu’après l’accord d’association global conclu en 2019, qui a conduit à un accroissement de leurs échanges commerciaux (environ 40 milliards de dirhams), le Maroc et la Grande Bretagne ont développé une relation diplomatique particulière au fil du temps, créant une dynamique favorable à la reconnaissance britannique de la marocanité du Sahara au sein la Chambre des Lords. Outre les récentes déclarations du député conservateur Liam Fox, appelant le Royaume-Uni à reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la scène politique britannique adopte de plus en plus la position marocaine sur ce conflit artificiel.
Parallèlement, l’influence des lobbies pro-Polisario, financés par Alger, dégringole, comme en témoigne l’échec de la requête d’appel du Polisario visant à remettre en cause l’accord d’association entre Rabat et Londres, relève le quotidien.
C’est dire que le contexte est hautement favorable pour que le Royaume-Uni, connu pour sa rigidité diplomatique, mais aussi pour son sens des affaires, emboîte le pas aux grandes puissances ayant soutenu la cause marocaine juste, estime-t-il.
+L’Économiste+, qui s’attarde sur la gestion des crises, écrit qu’à l’instar des gouvernements précédents, qui avaient fait face aux crises de leurs époques, le gouvernement Akhannouch doit dealer avec le post-Covid, la sécheresse, les répercussions de la guerre Russie-Ukraine, l’inflation exacerbée, les tensions géopolitiques au Proche-Orient et le bras de fer avec les enseignants en grève générale depuis octobre, entre autres, notant que les crises sont la norme et non l’exception passagère pouvant justifier tous nos malheurs.
La bonne nouvelle est que le Maroc demeure malgré tout debout, avec des équilibres économiques et financiers semés mais solides, constate l’éditorialiste.
Néanmoins, il aurait pu mieux s’en sortir, s’il avait réussi à se débarrasser de quelques “boulets”: les systèmes de rente, le népotisme, la corruption systémique et les lenteurs administratives, suggère-t-il.
Côté sport, +Les Inspirations éco+, qui évoquae la participation de l’équipe du Maroc de football à la Coupe d’Afrique des Nations, qui s’ouvrira le samedi 13 janvier 2024 en Côte d’Ivoire, estime que vu son exploit au Mondial de Qatar, la sélection nationale sera considérée comme l’équipe à battre lors de cette CAN.
Pourtant la CAN, remportée une seule fois en 1976, n’a jamais été facile à remporter pour le Royaume, constate la publication.
Les Lions sont prévenus: il est toujours très difficile pour une équipe qui a accompli un exploit dans une grande compétition de rester sur sa lancée, car la pression pèse encore plus sur ses épaules, fait observer le journal.
HA/APA