Le retour du « Doing Business », la saison estivale et les potentialités économiques de la ville de Dakhla sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Economiste+ écrit qu’après sa suspension en septembre 2021 suite à une succession d’irrégularités, le « Doing Business » de la Banque mondiale est de retour, faisant savoir que le Maroc fera partie de l’édition pilote du nouvellement nommé « Business Ready » qui devra sortir au printemps 2024.
L’institution internationale vient de reprendre ses consultations pour renseigner un certain nombre de thématiques liées au climat des affaires, fait savoir le journal, rappelant que le climat des affaires, marronnier de toute équipe aux commandes, est celui qui fait ou défait la réputation et l’attractivité d’un pays, stimule ou mine la confiance.
Le Maroc a une chance car l’investissement n’a pas quitté la table, souligne-t-il, notant que la nouvelle charte est lancée avec toutes les promesses qu’elle draine.
« Le plus gros du travail reste encore à améliorer ces petits et grands détails où les opérateurs ne se sentent ni défendus ni écoutés », préconise-t-il.
Sous le titre « La plage, une zone de non-droit ? », +L’Opinion+ écrit que chaque été, les estivants marocains, qui se rendent aux diverses plages qu’offrent nos deux façades maritimes, sont harcelés par les gardiens de voitures, les loueurs de parasols et de transats et les vendeurs à la sauvette.
A cela s’ajoutent les incivilités et les comportements irritants qui deviennent la règle (les draps sur les parasols, les matchs de foot…), constate la publication, notant que certains cafés et restaurants profitent également de cette période afin de multiplier leurs chiffres d’affaires, en augmentant les prix et en mégotant sur la qualité et l’hygiène.
A cet égard, le quotidien estime que les autorités ont évidemment leur part de responsabilité, notamment dans le laisser-faire par rapport à des activités pourtant interdites ou soumises à des règles strictes, comme jouer au ballon ou encore louer des espaces, du matériel, des jet-skis et des quads.
« Mais il faut aussi qu’on se remette en question en tant que société, sur notre souci de l’autre et notre capacité à maintenir collectivement en bon état un espace de vie commun », fait-il observer.
+Le Matin+ rapporte qu’une délégation composée d’une vingtaine d’investisseurs britanniques est arrivée mardi dernier à Dakhla pour une mission de prospection de deux jours. Elle a été guidée par Brannan Tempest, lui-même initiateur de projets d’envergure lancés à Dakhla et Laâyoune pour un investissement excédant les 100 milliards de dollars, avec plus de 5.000 emplois à la clé.
Composée d’une vingtaine d’investisseurs de différents secteurs (énergie verte, tech, immobilier, tourisme…), la délégation britannique a été accueilli par les principaux décideurs au niveau de la région. Les échanges ont porté principalement la mise en avant de la dynamique de développement que connait la région dans différents domaines, et ce dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, soutenue par un programme de développement régional ambitieux couvrant la période 2022-2027, dont le budget global s’élève à 4,36 milliards de DH.
Les membres de la délégation ont également pu s’informer sur les principaux secteurs productifs de la région dont chacun présente un riche vivier d’opportunités d’investissement, notamment la pêche maritime, l’agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables, dont l’énergie renouvelable aux molécules transportables vertes, telles que l’hydrogène vert et l’ammoniac vert.
La délégation britannique a pu constater de visu le développement réalisé dans la région à travers des visites de terrain, dont la plus marquante a été celle rendue au port Dakhla Atlantique, un mégaprojet désormais emblématique de la région voué à devenir la future plaque tournante régionale entre l’Europe et l’Afrique.