Les enjeux de l’interconnexion des bassins de Sebou et de Bouregreg, l’inscription des étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur au Maroc et l’exploration pétrolière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
S’attardant sur les enjeux du projet d’interconnexion des bassins de sebou et de bouregreg, +L’Opinion+ écrit que la très attendue autoroute de l’eau reliant ces deux bassins connaît ses premiers tests, dont les résultats s’annoncent prometteurs.
D’une longueur de 67 km, cette première tranche va permettre non seulement d’approvisionner l’axe Rabat-El Jadida en eau potable, tout en réduisant le déficit en eau dans les périmètres irrigués de la région de Doukkala et celle du Haouz-Nfis, mais également et surtout de valoriser l’eau du bassin de Sebou dont des millions de m3 se perdent annuellement en mer, explique le journal.
Au-delà des spécificités techniques détaillées dans cette même édition, ce chantier stratégique, qui a traîné pendant des années dans les tiroirs du précédent gouvernement, a vu le jour grâce à l’engagement de l’Exécutif, qui s’est plié en quatre pour accélérer la cadence.
En témoignent les visites d’inspection faites par le ministre de tutelle et le millier de compétences humaines mobilisées jour et nuit pour finaliser ce projet qui, à terme, bénéficiera à 12 millions de Marocains, note-t-il.
Par ailleurs, si la préservation de l’eau passe également par la prise de conscience collective, du simple usager aux grands agriculteurs du Gharb, il faut inciter à l’utilisation responsable de cette ressource vitale, soutient-il.
Abordant l’inscription des étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur marocain, +L’Economiste+ écrit qu’après la période de Covid, le Maroc est parvenu à récupérer les effectifs perdus, et peut maintenant continuer à améliorer son score en la matière, car, malgré leur effectif plutôt réduit, les étudiants internationaux sont chaque année plus nombreux à s’inscrire dans nos écoles et universités, publiques et privées.
En l’espace de cinq ans (2015- 2019), les inscriptions des internationaux ont plus que doublé, pour passer de 9.347 à 22.096, dont la majorité sont d’origine africaine, précise la publication, notant qu’en 2022, année post-Covid, 23.588 places leur ont été accordées.
Avec le renforcement progressif de l’anglais dans les parcours supérieurs, la diversification de l’offre de formation et la montée en puissance du privé, la tendance à la hausse devrait se poursuivre, si l’attractivité du Maroc en tant que destination étudiante était érigée parmi les priorités du secteur, estime-t-il.
Le jeu en vaut la chandelle, d’autant plus que l’enseignement figure parmi les outils de soft power les plus puissants, estime-t-il, soulignant que le Maroc a une carte à jouer dans le domaine, mais que son potentiel reste pour l’heure sous-exploité.
+Le Matin+ rapporfte que le ministère de la Transition énergétique et du développement durable a accordé le permis d’exploitation du site de gaz naturel Oulad Balkhair dans le Gharb à l’Office national des hydrocarbures et des mines.
Ce permis, d’une durée de 4 ans, couvre une zone s’étalant sur 1,8 km². Pour rappel, le potentiel de ce gisement est estimé à 10 millions de pieds cubes standard par jour maximum, d’après les chiffres avancés par la société d’exploration gazière Gulfsands publiés en 2015.
Les essais avaient permis d’obtenir un débit stable de 6,2 millions de pieds cubes (175.500 m3/j) sur une période de 4 heures, le tout avec une pression finale d’écoulement de 1.084 psi.
HA/APA