Privilégier « une approche incluant toutes les parties libyennes », telle est la recommandation de l’Onu pour la suite du dialogue inter-lybien. Pour l’heure les élections générales initialement prévues pour décembre 2021, n’ont toujours pas eu lieu à cause des divergences politiques au sein de la Troïka.
La Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a exhorté, le 20 juillet, les membres de la Chambre des représentants et du Conseil suprême de l’État à adopter une « approche incluant toutes les parties libyennes » pour parvenir à une solution concrète. Cette déclaration intervient à la suite de la deuxième réunion des pourparlers inter-libyens, tenue au Caire le 18 juillet.
Lors de cette réunion, 130 représentants des deux conseils ont convenu de l’élaboration d’une feuille de route pour la tenue des élections présidentielles et législatives, essentielles à la formation d’un gouvernement unifié. La MANUL a souligné l’importance d’une approche inclusive, affirmant que « de telles mesures doivent être globales et inclure une voie claire vers les élections ».
L’ONU a salué les efforts visant à atteindre un consensus libyen, facilitant un processus politique dirigé et détenu par les Libyens, et conduisant à des élections nationales. La Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État ont également convenu de travailler à l’élargissement du consensus et à la tenue d’élections conformément aux lois convenues et publiées par la Chambre des représentants.
La nécessité d’intensifier et d’unifier les efforts pour mettre fin à la division politique et institutionnelle en Libye, ainsi que l’importance de la réconciliation nationale et de la paix sociétale pour parvenir à la stabilité du pays, ont été mises en avant lors de la réunion.
Le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah, a annoncé le 18 juillet le début des procédures pour former un gouvernement unifié. Cependant, le gouvernement d’union nationale libyen dirigé par Abdelhamid Dbeibah n’a pas encore réagi. Dbeibah a maintes fois déclaré qu’il ne quitterait pas son poste avant la tenue d’élections, malgré les pressions du Parlement de Benghazi pour former un nouveau gouvernement.
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